Airbags Takata : les rappels gonflent toujours
Avec la General Motors ou encore Volkswagen, le nom de Takata est entrée dans l’Histoire de l’automobile comme celui par qui le scandale est arrivé. Et pas qu’un peu. Déjà 28 millions de voitures rappelées de par le monde, de marques différentes, à cause de son airbag défectueux qui blesse gravement ou tue au lieu de protéger. C’est beaucoup. Mais le pire est encore à venir.
Ainsi, selon le Wall Street Journal, l’équipementier japonais va devoir rappeler 35 autres millions d'airbags supplémentaires aux États-Unis, en raison d'un possible défaut ayant déjà causé 11 décès accidentels dans le monde. Une nouvelle série de convocations qui aggraveront encore un peu plus la situation de Takata, qui avait écopé d'une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 avec sursis. Le groupe s'était alors engagé à prendre plusieurs mesures pour changer ses pratiques.
Onze personnes, dont dix aux États-Unis, ont jusqu'à présent accidentellement trouvé la mort du fait de la défectuosité des airbags Takata qui affecte une dizaine de constructeurs automobiles. En dépit de plusieurs mois d'enquête, les autorités américaines n'ont pas pu établir la cause de l'avarie mais ont identifié deux facteurs à risque pouvant conduire à la rupture des airbags : leur ancienneté et une longue exposition à une très forte humidité. En cause, les gonfleurs au nitrate d'ammonium.
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