Anne Hidalgo se dit "menacée" par les lobbies automobiles et pro-diesels
Les Franciliens seront contents d'apprendre qu'Anne Hidalgo les protège des constructeurs automobiles. La maire de Paris a en effet expliqué ce matin avoir été "menacée" par les lobbies automobiles et pro-diesels qui lui auraient demandé de changer de politique, sous peine de faire passer la concurrence aux prochaines élections.
"Si vous n'arrêtez pas avec votre politique actuelle, nous vous ferons battre aux prochaines élections". Ces mots sortiraient (le conditionnel est important) de la bouche des représentants des lobbies pro diesel et automobiles qui seraient allés menacer la maire de Paris dans son "bureau", comme elle l'expliquait ce matin au micro de France Info.
Il faut dire qu'Anne Hidalgo divise assez sévèrement la population parisienne depuis quelques mois. Fermetures des voies le long des berges, ralentissements à gogo, la circulation dans la capitale est dégradée, et cela a même conduit deux journalistes à écrire un livre sur Anne Hidalgo intitulé "Notre drame de Paris", dans lequel ils dénoncent cette volonté de suppression totale et implacable de la voiture dans Paris.
C'est d'ailleurs pour cela qu'Anne Hidalgo voulait, au départ, s'exprimer ce matin. Réagir aux propos du livre devait être la raison de sa présence à l'antenne, mais en expliquant qu'elle fut menacée par les lobbies, elle se met clairement un peu plus à dos l'industrie automobile qui, en ce moment, ne sait plus trop à quel saint se vouer.
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