Au Royaume-Uni, plus d'électriques vendues que de diesels
Si le diesel résiste toujours en France et en Europe, il s'écroule au Royaume-Uni, laissant même la voiture électrique le dépasser dans les immatriculations neuves, sur deux mois consécutifs.
La chute des immatriculations de véhicules neufs n'est pas qu'un phénomène européen. C'est mondial, et cela touche aussi le Royaume-Uni, qui a enregistré une baisse de 29,5 % en juillet, avec 123 296 immatriculations. Une diminution proche de celle des marchés principaux européens, mais avec une petite différence.
Si, en France, le diesel se maintient encore au delà des 20 %, de l'autre côté de la Manche, la baisse du marché a été catastrophique pour cette énergie. En juillet, la part des diesels n'a pas dépassé les 7,1 % ! C'est inférieur à celle des hybrides (12 %), mais aussi des hybrides rechargeables (8 %) et même des électriques, qui ont représenté 9 % des immatriculations neuves le mois dernier. C'est le troisième mois que cela se produit, après avril et juin.
Les Britanniques, tout comme les Suisses, étaient déjà moins portés sur le gazole que la France ou l'Allemagne, mais la crise actuelle, la transition écologique et les nouvelles restrictions à venir ont grossi le trait : le diesel est en voie d'extinction outre-Manche. Rappelons quand même que le Royaume-Uni bannir la vente de véhicules essence et diesel dès 2030, et des hybrides à partir de 2035. D'ici là, le marché aura probablement déjà devancé ces contraintes règlementaires.
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