C'est de nouveau un podium britannique que nous a livré Assen, après une seconde manche du mondial Superbike aussi relevée et intense que la première. Voire même un peu plus puisqu'à un moment de la course, on se serait bien cru en GP125, tellement le peloton des prétendants à la victoire était compact et fourni.

Après ses déboires lors des deux dernières manches du championnat, Eugène Laverty s'est relancé dans la course au titre en remportant sa deuxième victoire de la saison à Assen. Le pilote Parkalgar est le seul à comptabiliser ainsi deux réalisations, puisque ce sont Sofuoglu et Lascorz qui se partagent les deux autres épreuves disputées.

Ils étaient jusqu'à sept pilotes à se disputer cette belle première manche du mondial du Superbike à Assen, jusqu'au bout, cinq marques pouvaient prétendre à la victoire et c'est finalement trois Britanniques qui sont montés sur le podium.

Il n'aura fallu qu'un instant synonyme de départ brouillon pour Maxime Berger, pour que Badovini s'échappe avec sa BMW dès l'entame d'une course qu'il a ensuite dominé de bout en bout. Le pilote de la S 1000RR italienne enfile les victoires comme d'autres les perles et c'est donc avec trois succès en trois courses que le transalpin gère un championnat qui lui semble déjà acquis.

Depuis l'entame du meeting il n'a rien lâché et en ce dernier jour de course, il a confirmé ses intentions de ne pas s'en laisser compter. Kenan Sofuoglu continue ainsi à mener le turbulent peloton du mondial Supersport en réalisant le meilleur temps de la séance de réchauffement.

Troy Corser a confirmé qu'il faudra bien compter sur lui ce dimanche lors des deux manches du mondial Superbike à Assen en signant le meilleur chrono de la séance de réchauffement. L'Australien, troisième sur la grille de départ, veut son podium aux Pays Bas et sa S 1000RR semble effectivement en mesure de le lui offrir.

Ayant découvert à tâtons sa toute nouvelle Triumph dans un mondial Supersport qu'il a intégré seulement lors de la seconde épreuve du calendrier à Portimao, Matthieu Lagrive semble avoir mis le doigt sur le mode d'emploi de la Daytona à Assen.

Lorsque l'on est sur un nuage, tout semble facile. A condition que l'on ne soit pas du côté de l'Island. Ce qui n'a pas été le cas pour Jonathan Rea qui a en revanche sorti un tel chrono lors de la Superpole qu'il a laissé un goût de cendre à ses adversaires.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas chez Yamaha Sterilgarda. Le temps semble loin où Ben Spies jouait le haut du tableau avec une R1 qui a semble-t-il aussi perdu pas mal de sa superbe. En cause, la stabilité générale, un écueil qui a bien failli coûter un gros carton à James Toseland.

La BMW S 1000RR fait déjà sensation depuis le début de la saison en Stock 1 000, où celui qui s'occupait jusque là des Ducati a trouvé la recette pour faire du missile munichois une arme redoutable.