C’est une vague que la gendarmerie ne veut pas mettre sous le silencieux et qui peut faire du bruit. Dans le département de l’Indre, ces derniers jours, il arrive à de plus en plus de conducteurs de se retrouver sans leur pot catalytique au moment de démarrer leur voiture. Un fait constaté dès le premier coup de clé du fait du raffut engendré par le moteur qui s’ébroue. L’enquête est en cours et l’alerte donnée car, pour le moment, les voleurs excellent dans l’échappement…

Au vu de son rythme personnel et en constatant la vélocité générale des Honda sur le tracé de Jerez, on peut, sans se tromper, considérer Marc Márquez comme le grand favori de cette édition du Grand Prix d’Espagne. Sa chute de fin d’après-midi de ce vendredi n‘est qu’un contretemps. Demain, samedi, pour les qualifications, il devrait faire parler la poudre…

Valentino Rossi attendait avec intérêt ce qu’allait donner sa Yamaha sur le sélectif tracé de Jerez. Un circuit sur lequel on ne ment pas et qui donne le ton pour le reste de la saison. Et le résultat est inquiétant pour la firme d’Iwata. Les soucis perdurent et les M1 officielles n’y sont pas vraiment. Pire, le cauchemar se poursuit avec la moto privée du team Tech3 que Johann Zarco arrive à mettre dans le trio de tête…

Dans une première journée en Espagne où les Yamaha officielles ont eu la désolation de retrouver leurs problèmes qui perdurent depuis maintenant un an, Johann Zarco a été le rayon de soleil de la marque au diapason. Appliqué, il pointe troisième ce vendredi avec l’intention de jouer encore devant demain, samedi, jour des qualifications. Pour une septième première ligne consécutive ?

La première journée s’est écoulée sur ce Grand Prix d’Espagne quatrième manche du MotoGP cette saison. Sur un tracé de Jerez au bitume refait, les Honda ont fait la loi et se préparent à une lutte fratricide. C’est Cal Crutchlow qui a dominé la RC213V d’un Pedrosa au poignet convalescent qui vire en tête devant notre Johann Zarco qui sauve la mise chez des Yamaha déçues. Márquez est cinquième car il a chuté…

C’est une piste pour la sécurité routière que nos dirigeants passent étonnamment sous silence. Chez nous, l’éducation semble moins une priorité que la répression, malgré un dispositif de sensibilisation à la conduite élargi à l’âge de 16 ans avec l’opportunité de la conduite accompagnée. Mais certains de nos voisins font mieux, avec une philosophie qui veut que l’enfant, dans la famille et dans la voiture, soit un rappel des bonnes pratiques à son aîné placé derrière un volant. Une légitimité dans les remarques d’autant plus forte que la chère blonde aura déjà été initiée à la conduite. Shocking ? Non, une réalité en Grande-Bretagne, pays où l’on donne l’opportunité aux enfants de 10 ans de tenir un volant…

La vie d’un automobiliste n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Il doit faire plus qu’attention à son allure, il est traqué par un régiment de radars en tout genre et lorsqu’il fait le plein, il décompte au fur et à mesure que les chiffres déroulent, ce qu’il lui reste de budget. Mais même imprégnée de cette intense réflexion, le danger rode. Quelqu’un peut vous aborder en vous demandant son chemin. Un renseignement qui peut vous coûter cher…

Johann Zarco a donc choisi et ce sera KTM. Un choix plein d’ambition et aussi un pari assumé tant il est vrai qu’il avait une proposition plis sécurisée du HRC pour récolter des résultats. Le Français le reconnaît dans sa déclaration qui fait suite à la signature d’un contrat de deux ans, aux côtés de Pol Espargaró.

La quatrième manche du calendrier des Grands Prix en Espagne ouvre le bal de la campagne européenne au terme de laquelle on devrait y voir beaucoup plus clair dans la course au titre. Actuellement, c’est l’une des plus serrée de l’histoire après trois épreuves disputées. Mais Jerez devrait faire le tri, un tracé exigeant qui fait avouer aux motos leurs forces et leurs faiblesses…

Ce week-end, c’est le Grand Prix d’Espagne qui nous tiendra en haleine, une quatrième manche du calendrier des Grands Prix qui annonce la longue période européenne de la spécialité. C’est exactement lors de cette échéance que les Yamaha officielles ont commencé à avoir leurs ennuis qui perdurent encore. Cela fait maintenant treize courses qu’une machine d’Iwata n’a pas remporté le moindre succès. Une mauvaise série à laquelle il faudrait mettre un terme. Valentino Rossi se porte volontaire pour la mission !