Valentino Rossi était-il vraiment en pneus tendres lors de la course du Sachsenring ? C'est la question qui commence sérieusement à agiter le paddock Moto GP puisqu'avec cette monte, que Bridgestone a par ailleurs validé au moment du départ, il a tenu tête à un Lorenzo qui était quant à lui équipé avec un pneu avant tendre et un arrière dur, tout comme Pedrosa, alors que Stoner avait fait le choix exactement inverse.

Il a déjà piloté l'an dernier une Ford Focus de WRC, mais cette fois l'expérience de la caisse a été plus sérieuse puisque Troy Corser a mis ses fesses dans une Formule 1. Une BMW, cela va sans dire, lors de la manifestation organisée par la marque pour ses inconditionnels au Nürburgring.

Matteo Baiocco s'était fait souffler le guidon d'une Ducati DFX, qu'il avait pourtant pilotée dans le championnat italien, par Fonsi Nieto, il se vengera en virant un autre Espagnol, Lavilla, de la structure Guandalini. Le jeu des chaises musicales se poursuit donc au sein des écuries privées en mal de financement pour terminer cette saison économiquement très difficile.

Au Japon, Bridgestone s'était excusé sans qu'on le lui demande sur l'état d'un pneu avant que Pedrosa avait su gérer pour amener sa moto sur le podium. En Allemagne, de nouveau le pneu avant a été la clé de la course des pilotes du HRC, une gomme qui a par ailleurs causé la perte d'un Dovizioso qui n'avait vraiment pas besoin de ça.

Il a terminé à dix seconde de la tête et il a dû laisser le podium à Pedrosa pour mieux lâcher encore un peu plus de précieux points dans la course au titre et pourtant, Casey Stoner est rassuré. Car cette fois, ce n'est pas l'homme qui a craqué, mais la technique et plus précisément les pneus.

91 millièmes à Barcelone, 99 des mêmes millièmes en Allemagne, les victoires acquises par Valentino Rossi au détriment de Jorge Lorenzo sont décidément particulièrement serrées. Mais avec le podium de Laguna Seca, cela fait maintenant un capital de quatorze points que l'Italien compte sur un équipier particulièrement coriace et doté du même matériel que lui, pour la plus grande gloire de Yamaha.

Encore battu ! La revanche du camouflet subi en Catalogne n'est pas encore arrivée pour un Jorge Lorenzo dont on oublierait presque qu'il roule blessé, tellement il s'échine à tenir la dragée haute à la référence du moment, son équipier octuple Champion du Monde Valentino Rossi.

Il aurait pu être celui qui aurait sauvé les meubles d'une maison gauloise qui n'a connu que des mésaventures en terre teutone. Les protagonistes de la 125 encore plus à la peine qu'à l'habitude, malgré la bonne qualification de Masbou, un Randy éjecté au propre comme au figuré de l'élite dès les premiers kilomètres, notre Champion du Monde 2008 du GP125 a été effectivement le seul à tutoyer le top 5 durant ce Grand Prix d'Allemagne, versus quart de litre.

De mystérieux soucis d'équilibre ont pourri le week-end d'un team Tech3 qui a dû, en plus, chercher les solutions sur une piste qui n'a eu de cesse d'évoluer au grès des conditions atmosphériques.

Une sixième place sur la grille et la perspective d'une course sur le sec avait de quoi rendre optimiste notre Playboy national, bien que son temps, dans ces conditions, lors de la séance de réchauffement n'avait pas été transcendant.