Michel Fabrizio a entamé son rendez-vous national du mondial Superbike de très bonne manière puisqu'il a signé le meilleur chrono de la première libre avec sa Ducati Xerox. Le classement de la séance réunit d'ailleurs en tête ceux qui ont eu l'opportunité de venir y rouler en test puisque six d'entre eux occupent les premières positions.

Avec le principe du manufacturier unique adopté dans les deux catégories majeures de la vitesse moto, soit le Moto GP et le Superbike, les deux enseignes désignées pour ce faire, soit Bridgestone et Pirelli, se livrent à un duel à distance sur le fait de savoir qui, des deux, satisfait le mieux à ses obligations respectives.

Il a pris sa retraite de la moto à la grande satisfaction dit-on de sa moitié, qui a néanmoins toléré qu'il continue une carrière dans les sports mécaniques puisqu'il se prépare à se lancer dans une saison australienne de voitures de tourisme équipées par un bon gros V8.

Assen ne lui a pas apporté les satisfactions espérées et pourtant, notre Loïc Napoleone n'en est pas sorti avec un moral aussi défait que celui qu'il trainait à l'issue de la première épreuve du championnat 1000 Superstock à Valence.

Le team officiel Yamaha du mondial Superbike, aux racines italiennes, avait perdu son annonceur titre Santander l'an passé, tandis que depuis l'entame de la présente saison, les carénages des M1 démontraient que le blason aux trois diapasons soutenait l'essentiel de son effort de guerre dans la catégorie.

Il y a un an, il broyait du noir chez les rouge et voilà que cette saison, il voit rouge sur une moto noire. Voilà résumé le parcours stendhalien d'un Marco Melandri que l'on n'attendait pas à pareille fête après trois Grands Prix disputés sur une Moto GP que Kawasaki n'a même pas voulu badger de son écusson.

Après une étape d'Assen en demi-teinte, notre Régis Laconi ne rêve plus à présent que de briller de mille éclats au sein d'un étincelant site de Monza qui irradiera ce week-end l'actualité d'un mondial Superbike qui s'installe en Italie pour jouer le cinquième rendez-vous de sa saison.

Après s'être séparé de Roberto Rolfo et avoir perdu son remplaçant John Hopkins sur blessure, le team Honda Stiggy a cédé aux sirènes de l'AMA Superbike chantées par Ben Spies pour recruter, pour deux courses et dès le rendez-vous de Monza, ce week-end, Jake Zemke.

A l'issue des deux premières épreuves d'outre-mer de la saison, le boss des bleus en Moto GP avait déclaré qu'il n'avait jamais été autant déçu depuis quatre ans de la prestation de ses troupes, et espérait bien que le retour en Europe allait enfin révéler sur la piste tout le potentiel entrevu durant les essais d'intersaison par la dernière génération de la GSV-R.

Un Alex De Angelis grippé et un Toni Elias en mal de grip, le week-end espagnol du team Gresini n'avait pas de quoi donner la fièvre au patron Fausto qui tousse encore devant le résultat d'ensemble de ses pilotes, soit une quatorzième et une neuvième place.