Le long chemin de la convalescence va enfin commencer à être arpenté par l'infortuné Roberto Locatelli. Il n'est certes pas encore prêt à voir la lumière irradiant le bout du long tunnel dans lequel il est brutalement entré après sa chute, toujours inexpliquée, subie lors des essais du dernier Grand Prix d'Espagne.

Un temps à ne pas mettre une moto dehors, voilà ce qui attendait le Superbike sur son tracé historique de Donington. Un retour pour célébrer vingt ans d'histoire de la discipline. Des retrouvailles arrosées et fraîches avec une température de 8°.

Si ce n'est pas déjà le championnat de la discipline qui s'est joué dés cette première qualif du troisième rendez vous de la saison, c'est, à tout le moins, un fait majeur qui va sérieusement compter. Car sous la pluie de Donington, ce ne sont ni plus ni moins que Charpentier et les deux sociétaires Yamaha Parkes et Curtain qui y ont laissé leur clavicule respective.

Dire que Marco Melandri est particulièrement déçu de son début de saison relève de l'euphémisme. Après deux Grand Prix, il ne comptabilise qu'une cinquième place au Qatar et une huitième position à Jerez. Une conjoncture bien loin de son rêve de jouer le titre.

Vous avez adoré le Valentino Rossi en preux chevalier conquérant cet hiver ? Réjouissez vous, AGV va sortir son heaume en série limitée et il y aura même un T-Shirt en prime. La déclinaison se fera sur la gamme Ti Tech Evolution et le tarif n'est pas encore connu.

C'est la reprise des hostilités dans un Championnat de Superbike qui, après deux étapes et quatre courses s'est révélé un redoutable patron, James Toseland. Au sommet de son art, se sachant convoiter par le Moto GP et ayant le soutien de Honda qui lui prépare sa CBR aux petits oignons, l'Anglais gagne quand il le peut et score de gros points lorsqu'il est en léger retrait.

Si Donington se prépare a dignement fêté les 20 ans d'un Superbike qui a fait, sur son tracé, sa première course, le Gil Motorsport fourbit ses armes. Avec ses étonnantes ZX6-R, le team compte bien, de nouveau, tenir le haut du pavé, après la campagne victorieuse australienne.

Le championnat d'Endurance, par sa philosophie et son règlement, est l'occasion de voire des marques aux noms évocateurs, mais aux moyens limités, se lancer dans le grand bain de la compétition. Certes, la discipline sert aussi d'alibi à de grand blason d'avancer masquer dans les paddocks, à l'image de BMW qui revient officiellement sur les circuits par la petite porte, après 50 ans d'absence.

Dans une rubrique qu'il tient pour une revue, le bouillant Jorge Lorenzo est revenu sur sa dernière victoire au Grand Prix d'Espagne. A regard de ce que l'on a observé, on aurait pu penser qu'il se féliciterait de la bonne arsouille avec Bautista et Dovizioso, d'où il est sorti gagnant.

La marque ibérique de casque Hebo a décidé de mettre sur le marché un système à la fois simple et sympathique, bien utile à la moindre averse. Voici le Rain Neck Cover, soit une sorte de K-Way pour heaume, à déplier en cas d'intempéries pour s'isoler de la pluie et du froid.