Comme à Assen, le week-end dernier, la météo a décidé de jouer les rôles principaux dans une Grand Prix de MotoGP. Dès lors, il ne faut pas rater l’occasion d’un ciel clément lorsqu’il s’agit d’assurer une place dans un top 10 qui qualifie d’entrée dans la Q.2. Une mission réussie par Johann Zarco qui trouve le Sachsenring moins compliqué avec une MotoGP qu’avec une Moto2…
André Lecondé
Lui écrireLe Grand Prix d’Allemagne s’est ouvert ce vendredi et le meeting qui annonce la trêve estivale a commencé en bravant des conditions automnales. Fraîcheur le matin mais aussi pluie l’après-midi, il ne fallait pas manquer la fenêtre de tir pour les pilotes qui souhaitaient se classer dans le top 10. Pour cela il fallait être matinal et c’est le leader du championnat du monde Dovizioso qui imprimait le tempo sur la Ducati.
Après avoir bataillé dur pendant toute la saison, Alexis Masbou et ses équipiers de l’écurie Moto Ain avaient l’occasion de décrocher la récompense suprême dans la catégorie Supersport du Championnat du Monde d’endurance lors des 8 heures de Slovaquie.
Il débute cette année en MotoGP, mais on est devenu de plus en plus exigeant sur ses résultats. C’est d’ailleurs bien de sa faute. Johann Zarco collectionne en effet les exploits et il suscite donc les espoirs les plus fous. Le podium a été conquis en France, la pole-position prise à Assen. On attend donc la suite avec intérêt. La victoire ? Et pourquoi pas ce week-end sur le Sachsenring.
Un orage qui s’abat, c’est une grosse colère du ciel qui peut révéler de mauvaises surprises, généralement synonyme de dégâts qui donnent des sueurs froides aux assurances. Mais les mêmes intempéries peuvent donner des coups de chaud sur la route. Au sens propre comme au figuré. Ainsi ces deux faits, tout feu tout flamme, qui ont été répertoriés l’un à côté de Dijon, et l’autre non loin de Nice…
Cela commence à devenir comme un refrain. Une sorte de frustration qui égratigne une Formule 1 qui était autrefois le saint des saints des sports mécaniques. Mais les choses changent. Et aussi vite qu’un record du tour. Le spectacle offert par le MotoGP est grandiose et aucun des huit Grands Prix disputés jusque-là n’a été ennuyeux. Une situation qui n’échappe pas au Champion du Monde de Formule 1 Lewis Hamilton.
Ducati a prévenu : le twin, c’est bientôt fini et il va falloir se mettre au V4. Pour quand ? Très bientôt. La preuve, le futur missile de Borgo Panigale roule déjà !
Les derniers chiffres sur la sécurité routière récemment tombés ont donné lieu à une succession de réflexes pavloviens affligeants. La canicule n’y est pour rien mais le délire collectif pour beaucoup tandis qu’à la veille des transhumances estivales, c’est l’opportunité rêvée de préparer les esprits à la fiscalité routière qui s’élargit du péage autoroutier scandaleux à la hausse des carburants opportuniste, sans oublier, bien sûr la répression. Autant de démarches qui ne sauveront aucune vie. Car l’hallucination générale a occulté le vrai état des lieux livré pourtant par les chiffres : le bilan routier est bon. C’est la rue qui tue.
C’est une situation à laquelle on ne s’attendait pas. Après une entame de saison qui montré plus de faiblesses que d’avantages sur la nouvelle GP17 de Ducati, le revirement s’est opéré en trois Grands Prix, les trois derniers, marqués par deux victoires consécutives et le top 5 batave. Le tout au terme d’une prestation convaincante de la part d’un Dovizioso non seulement au sommet de son art mais du classement général provisoire du championnat !
C’est un Loris Baz à la fois heureux du résultat et inquiet sur son état de forme qui en avait fini dimanche avec le Grand Prix des Pays-Bas. Le Français à la Ducati Avintia a réussi à se classer à une bonne huitième place devant l’officiel Suzuki Iannone, mais dans la douleur à cause d’un bras droit qui va devoir être opéré dès le prononcé de la trêve estivale. Ce sera la semaine prochaine, au lendemain du Grand Prix d’Allemagne.