C'est à une fin d'année morose que se prépare une marque Harley-Davidson jusque-là annonciatrice de bonnes nouvelles sur sa santé. Mais la dame de Milwaukee a pris un coup de froid. Elle paie le prix fort d'une contraction de son marché national et peut s'inquiéter d'un changement des habitudes de ses compatriotes.
André Lecondé
Lui écrireRins est le grand battu de cette fin de saison de Moto2. Pugnace rival de Zarco tout au long de la saison, il a été l'homme des courses abordées d'une position défavorable sur la grille de départ en cette fins de campagne. Malgré les blessures, il était toujours là. Une vraie plaie pour le Français.
Rossi s'est assuré en Malaisie un statut qui est le sien depuis trois saisons : celui de vice-champion du monde. Second devant Lorenzo d'une course à Sepang remportée par Dovizioso et sa Ducati, il a mené à bon port une Yamaha qui n'a plus gagné depuis la Catalogne le 5 juin.
Sa première victoire en MotoGP avait été acquise en 2009 sur le tracé humide de Donington avec une Honda. Sept ans plus tard, Dovizioso renoue avec la victoire avec une Ducati qu'il fréquente depuis quatre campagnes sous les averses de Sepang. Il est le neuvième vainqueur de l'année et c'est la deuxième victoire des rouges cette saison.
La fin de parcours a été tendu mais il a fait ce qu'il faut pour rester maître de son destin et arracher le titre mondial avant la fin de la saison. Zarco devait gagner en Malaisie pour ceindre sa seconde couronne consécutive en Moto2 et il n'a pas manqué le rendez-vous. La pluie et Morbidelli ne l'ont pas retenu.
La Malaisie n'a pas déçu pour son Grand Prix à Sepang copieusement arrosé par la pluie. Des conditions compliquées qui ont créé le chaos en Moto3 mais que Zarco en beau champion a su gérer pour s'offrir une victoire synonyme de second titre.
Ce matin en Malaisie une Marseillaise a retenti consacrant en Moto2 un Zarco qui n'a pas fait que gagner la course. Sur une piste de Sepang mouillée, le Français a montré qui était le patron dans ce tumultueux peloton en conservant avec panache un titre mondial acquis l'an dernier.
Entre les blessures et le manque de confiance, la vie de pilote de Baz n'était pas rose ces derniers mois. Mais l'éclaircie est venue d'un ciel couvert de Malaisie où le Français s'est rappelé qu'il n'était pas maladroit lorsque les conditions de piste se corsaient. Résultat, un dixième temps sur la grille de départ de Sepang.
S'il en est un qui a profité de la pluie en Malaisie, c'est bien le pilote officiel Ducati, Andrea Dovizioso. L'eau lui a porté chance en même temps qu'un changement inspiré de stratégie lors des qualifications à Sepang. Pour la course de demain, il espère les mêmes conditions et il est bien l'un des rares.
Depuis le début de cette saison, voir un Lorenzo rouler sous la pluie équivaut à un calvaire. Mais cette fois, en Malaisie, il a été mis en confiance par un enrobé assurant l'adhérence pour se porter sur la première ligne avec le troisième temps. Le tout sur une piste mouillée.