Vous aimez l’histoire du pachyderme qui a peur de la souris ? Alors vous allez adorer celle de la voiture autonome qui reste tétanisée devant un cycliste. C’est la fable qui circule sur la toile au sujet d’un adepte du vélo qui a croisé le chemin d’une automobile Google en plein test sur une route du Texas qui autorise ce genre de mise au point. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a du travail à faire avant de pouvoir jouir d’un voyage dans sa voiture sans toucher au volant.
André Lecondé
Lui écrireSale temps pour les professions dites réglementées. L’époque est ainsi et s’affirme comme celle des chamboulements. Dans l’univers du transport de la personne, Uber a redéfini les codes et s’impose comme une puissance incontournable face aux acteurs que l’on qualifie à présent de traditionnels. Dans le domaine de la formation du permis de conduire, le vent du changement s’est aussi mis à souffler avec la start-up Ornikar qui pourrait bien balayer les auto-écoles connues jusque-là.
Marc Márquez a beau être du genre à ne jamais rien lâcher, il est aussi un être qui n'est pas dépourvu de sens commun. Aussi, lorsqu'il a perdu le contrôle de sa Honda RC213V pour chuter pour le compte au Grand Prix de Grande Bretagne, l'idée d'un titre définitivement perdu n'a pas manqué de lui traverser l'esprit.
Vous savez quoi ? Jorge Lorenzo, c'est une mécanique de précision. Lorsque tout va bien, que tout est bien huilé, il est d'une redoutable efficacité. Impitoyable même. Mais qu'un gain de sable s'immisce et tout se dérègle. La remarque vaut aussi pour la goutte de pluie.
Entre Suzuki et Volkswagen c’est une bisbille de couple vielle de quatre ans qui vient de prendre fin. Il a fallu en passer par la justice pour résoudre un conflit et par la même solder le compte d’une relation qui, pourtant, promettait beaucoup. Le Japonais espérait en l’Allemand pour accéder aux dernières technologies hybrides alors que l’Allemand pensait s’appuyer sur le Japonais pour entrer dans les marchés émergents avec des modèles idoines. Sur le papier, tout avait un sens. Mais la vie n’est pas seulement faite de logique et de pragmatisme.
On dit souvent que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Mais ont-ils un avenir ? C'est toute la subtile équation que va devoir résoudre ces prochains mois un Johann Zarco qui a trouvé son équilibre au sein du team Ajo. A un point tel que même les acrobaties faites après une victoire pourraient valoir des notes artistiques.
C'est le héros de ce Grand Prix de Grande Bretagne. Venu du motocross, formé aux Superstocks 600 et 1 000, rien ne prédestinait Danilo Petrucci à se retrouver un jour sur un podium de MotoGP. Mais le sympathique Italien est un talent naturel qui roule sa bosse sans la moindre prétention.
C'est un Valentino Rossi extatique qui tirait le bilan d'un Grand Prix de Grande Bretagne qui s'annonçait comme celui de tous les dangers pour ses intérêts au championnat. Sur un tracé de Silverstone qui avait déjà consacré par trois fois son rival Jorge Lorenzo sans jamais le satisfaire d'une victoire, il pouvait aussi redouter la forme retrouvée de Marc Márquez et lâcher des points dans la course au titre.
Ce douzième rendez-vous de la saison n'aura pas été anodin dans une saison de MotoGP qui a encore six Grands Prix à vivre avant de désigner son champion de l'année. Car il aura brisé l'élan de l'un pour engloutir les espoirs de l'autre tout en désignant son favori.
La lutte contre l’insécurité routière, le combat contre la mortalité sur nos axes par le moyen de l’arme de destruction massive des permis de conduire ont besoin de symboles forts. Car il faut légitimer l’action, celle-là même que les indicateurs ont tendance à démontrer qu’elle fait passer à la trappe et au tiroir-caisse d’abord l’immense majorité des usagers de la route qui ne dépasse pas la vitesse autorisée de plus de 10 km/h. Mais ils sont aussi de bons contribuables honnêtes et faciles à retrouver. Comme Christophe Dechavanne d’ailleurs qui, cependant, est un personnage médiatique qui a eu le pied très lourd sur l’A71. Le voilà cloué au pilori.