Avoir une conduite un peu gauche sur autoroute peut vite vous attirer les foudres du ciel qui vous remettront dans le droit chemin. C'est ce qu'ont appris des Britanniques à la conduite logiquement à gauche qui ont pris l'axe A63 en direction de l'Espagne un peu trop à leur compte. La perfide Albion roulait grand train avec Lamborghini et Porsche. Mais c'était sans compter sur un gendarme permissionnaire qui a donné l'alerte et envoyé l'hélicoptère.
André Lecondé
Lui écrireC'est la mesure qui ne plaît à personne. Pour les tenants d'une sécurité routière placée sous le seul règne du radar elle est pusillanime. Pour les trois quarts des Français que l'on a récemment sondés sur le sujet, ce serait franchir le seuil de tolérance. Cependant, elle été annoncée par le gouvernement en début d'année au milieu des vingt-six mesures phares prises pour faire baisser la mortalité routière. Il s'agit de l'expérimentation des 80 km/h sur les routes secondaires. On savait qu'elle durerait deux ans. On sait maintenant à peu près où elle se fera.
Le mythe des autoroutes allemandes sans limitation de vitesse et gratuites va s'écorner encore un peu plus avec cette dernière décision politique. Dans un environnement européen au sein duquel elle veut être économiquement exemplaire, l'Allemagne se dirige clairement vers la préférence nationale pour l'usage de ses routes. Car avec cette mesure adoptée par la chambre haute de son Parlement, c'est bien aux seuls étrangers que reviendra le financement du développement des infrastructures dont jouiront quotidiennement des Allemands. Qui, eux, ne mettront pas la main à la poche.
C'est une bonne nouvelle pour la marque Ford qui est heureuse de compter dans sa gamme un véhicule pouvant répondre à une demande pressante de l'armée française. Celle-ci a besoin de renouveler un parc de véhicules tout-terrain qui roule, quand même, depuis 1983. La vaillante Peugeot P4 a gagné son droit d'être libérable mais le nouveau contingent doit être incorporé au plus vite. Les marques tricolores n'ont pu trouver le modèle idoine pour assurer la relève. Ford, dans son stock, a, lui, un Ranger. Pour la circonstance, bien nommé.
La première étape européenne du calendrier des Grands Prix aura tenu toutes ses promesses du côté de Jerez qui a reçu un Grand Prix d'Espagne à émotions. Le meeting aura ainsi vu le retour en force d'un Jorge Lorenzo qui n'a laissé aucune chance à ses adversaires, à commencer par un Valentino Rossi qui ne semblait pas équipé de la même Yamaha.
Sur un tracé de Jerez chaud comme la braise, les pilotes ont été à l'unisson pour jouer des qualifications incandescentes qui étaient l'enjeu de ce second jour du Grand Prix d'Espagne. Des exercices qui ont confirmé les retours en force de Jorge Lorenzo en MotoGP et de Tito Rabat en Moto2.
En arrivant sur le tracé de Jerez, Fabio Quartararo avait tous les regards du Moto3 posés sur lui. Car le Français est un double champion d'Espagne de la catégorie. De fait, il est comme chez lui et doit montrer que son palmarès est d'un niveau mondial.
Jorge Lorenzo semble beaucoup marcher au moral. Une contrariété, un doute, et la machine du Majorquin cale. A Jerez, Yamaha lui a assuré de sa confiance pour 2016. Comme libéré d'un poids, il est monté sur sa moto pour dominer sans coup férir la première journée du Grand Prix d'Espagne.
C'est à une modeste neuvième position au cumul des temps des deux séances d'essais libres que Valentino Rossi a terminé sa première journée à Jerez. Modeste classement certes, mais le « Doctor » a travaillé avec acharnement en vue de la course de ce Grand Prix d'Espagne qui marque le quatrième rendez-vous d'une saison MotoGP qu'il mène au classement général.
Le double champion du monde Honda sait, après trois Grands Prix disputés, que cette saison ne ressemblera pas à la précédente. L'adversité s'est affûtée avec un Valentino Rossi éclatant et un Dovizioso prêt au combat avec sa Ducati. En plus, il lui arrive de faire des erreurs et, pour Jerez, il va devoir faire son office avec une blessure.