Après un an passé à s'entraîner, la marque Suzuki fait son retour en MotoGP cette saison. La firme d'Hamamatsu avait quitté le paddock des Grands Prix en 2011 et la voilà revenue avec une GSXRR dont le nom seul définit la stratégie de la marque : lier encore plus étroitement la compétition et le produit.
André Lecondé
Lui écrireVoilà une prise de conscience dont on désespérait la venue. Mais il faut dire que les élections départementales arrivent à grands pas tandis que certaines manifestations d'envergure internationale pointent à l'horizon. Or quelle image donnerait la France en offrant au monde le spectacle d'une décharge à ciel ouvert dès les premiers kilomètres parcourus sur le sol national à la sortie de l'aéroport Roissy ? C'est pourtant ce que voient régulièrement 1,2 millions d'usagers sur cette autoroute A1. Manuel Valls vient de promettre que cette hérésie allait prendre fin. Cinq millions d'euros en urgence pour le nettoyage des abords de cet axe ont ainsi été débloqués.
C'est l'espoir avec un grand E de la vitesse moto française à tel point qu'à l'aube de ses seulement 16 ans, il est déjà l'arbre qui cache la forêt. C'est vrai quoi : alors que Fabio Quartararo, tricolore double champion d'Espagne de Moto3 s'apprête à faire une premier campagne mondiale qu'on lui prédit d'entrée prolifique, la même Moto3 ne sera pas du championnat de France des circuits.
Avec Suzuki, le constructeur de Noale, Aprilia, est le second constructeur à entrer dans la dans du MotoGP cette année. Un véritable défi pour ceux qui ont dominé le Superbike ces dernières saisons.
Les constructeurs automobiles tirent logiquement la majorité de leurs revenus en vendant des voitures. Mais pas seulement. Les produits dits dérivés s'inscrivent aussi dans la comptabilité et occupent une place intéressante dans la colonne rentabilité. Ce n'est pas nouveau, mais ce qui est intéressant c'est que cette stratégie de l'accessoire peut devenir essentielle dans l'image de marque du blason.
A une époque où les collectivités territoriales sont appelées à se serrer la ceinture, la commune de Céret a compris qui rien ne serait plus comme avant. L'Etat a sérieusement réduit ses aides si bien que les édiles locaux doivent tous se gratter la tête pour arriver à trouver 11 milliards d'économies. Ceci sans toucher outrageusement à une fiscalité qui joue aussi sur l'humeur de l'électeur. Alors il faut innover. Et dans ce village des Pyrénées Orientales, on a bousculé les codes.
Les choses bougent dans le monde de la propulsion électrique. Et pas seulement pour ce qui est des véhicules. Car pour que ces derniers avancent et prospèrent, il faut bien que l'intendance suive. Et c'est justement là que le bât blesse
Kawasaki nous préparerait-il de nouvelles motos à la sauce turbo ? Les verts se sont crânement engagés seuls dans cette voie en nous sortant les improbables H2 et H2R. Mais il sembla qu'à Akashi on ait de la suite dans les idées. Sinon, pourquoi avoir réservé les droits sur une dénomination Ninja R2 ?
A 40 ans bien sonnés, l'ancien trublion du mondial Superbike va faire son retour à la compétition pour une saison complète. Noriyuki Haga était une figure d'un WSBK qui l'a consacré par trois fois comme vice-champion du monde, sans lui offrire la couronne suprême.
Il avait été loin d'être ridicule lors de sa pige au débotté à Phillip Island pour tenir la place de l'infortuné Davide Giugliano chez Ducati. A 46 ans et depuis une retraite prise depuis déjà 2008, celui qui est aussi triple champion du monde de Superbike avait joué aux frontières du top 10.