Il n'y a pourtant pas si longtemps, le marché de la moto dans sa généralité se félicitait de porter en son sein, une catégorie 125 qui lui permettait d'agrandir ostensiblement son espace et son volume. En 2008, soit il y a une olympiade seulement, ce sont 119. 940 de ces engins qui étaient écoulés dans l'hexagone.

Ma bonne dame, tout fout le camp. . . KTM a depuis longtemps cessé d'être seulement la moto pour les chemins de traverse et s'est même payé le luxe, cette année, d'un titre de champion du monde en Grand Prix, version Moto 3. Husqvarna, oui, le célèbre Husky, est poussé hors de sa niche par BMW qui veut en faire un lévrier des circuits.

Le créneau des petites sportives est le nouvel enjeu d'un marché de la moto à la recherche d'un second souffle. La conjoncture économique des nations du Nord liée à l'émergence des pays du Sud créent une synergie propice à la multiplication de ce type de modèles.

Tiens, voilà une petite polémique qui va nous tenir chaud à l'arrivée des premiers frimas. C'est l'histoire d'un Valentino Rossi qui s'est exprimé lors d'une interview accordée au magazine de Dainese, appelé « Legends ».

Après les tests pour le moins probants de Sepang, les hommes du HRC ont pu commencer à évaluer de quel bois est fait la nouvelle recrue Marc Marquez, aux statistiques déjà impressionnantes alors qu'il n'a pas encore atteint ses 20 ans.

Après une saison marquée par six victoires et un abonnement aux cérémonies du podium, puisque deux seulement lui ont échappé cette année, Jorge Lorenzo a fait en sorte de ne pas se reposer sur les lauriers de son second titre en acceptant, sans sourciller, le retour de Valentino Rossi à ses côtés.

2013 verra donc se reconstituer le couple Jorge Lorenzo – Valentino Rossi au sein d'un team Yamaha apaisé qui n'a eu de cesse de rester en haut de l'affiche. Une dynamique qui a justement fuit le « Doctor » qui, en 35 apparitions sur la Desmosedici, n'a jamais été en mesure de grimper sur la plus haute marche d'un podium.

A l'aube de ses 34 ans, Valentino Rossi espère que son retour au sein de l'équipage Yamaha sera synonyme de bain de jouvence au sortir d'une galère Ducati qui, pendant deux saisons, lui a fait traverser le Styx.

Après la Rivale qui s'est exhibée sous toutes les coutures, c'est au tour de sa sœur Brutale de se dévoiler sans pudeur. Des formes ma foi jouissives et des détails de finition qui laissent à penser que cet opus s'inscrit parmi les plus beau fleuron que le marché de la moto peut revendiquer.

L'année 2012 pour Ducati aura été commercialement inversement proportionnelle au succès rencontré en Moto GP. Autant la Desmosedici a semblé errer comme une âme en peine à chaque Grand Prix consommé, autant le constructeur a engrangé les commandes pour fièrement annoncer que cet exercice aura été le meilleur de toute son histoire.