Lorsqu'un constructeur aborde le sujet, il marche généralement sur des œufs. Comment, en effet, faire passer, comme argument commercial, les possibilités d'une assistance irréprochable en cas de pépins lorsque l'on assure, dans le même temps, qu'avec des produit aussi parfaits, le client ne court aucun risque ?

Tout va bien pour un Sandro Cortese qui n'est pas encore descendu de son nuage après son titre mondial en Moto 3 sur une KTM. Une couronne historique puisque c'est la première attribuée pour cette discipline qui faisait ses débuts cette saison, et une consécration germanophone qui fera date dans une période où la place d'Audi dans les Grands Prix par le biais de Ducati va ne faire que grandir.

Son challenge ne s'annonce pas mince, mais en même temps, on ne lui reprochera pas l'échec alors qu'il sera adulé s'il réussit dans son entreprise. Et puis, il arrive peut être au bon moment, symbolisé par l'implication marquée d'Audi qui a façonné à sa manière la nouvelle organisation de Ducati Corse.

D'aucuns y verront là un signe ostentatoire d'un début de reprise en main par la Dorna de son nouveau terrain de jeu, le Superbike.

Alors comme ça, accéder au Moto GP est le rêve de tous les pilotes normalement constitués ? Le pinacle du sport moto version vitesse ? Voire ! Il semblerait que de la perfide Albion, on ait un autre point de vue sur le sujet.

C'est une seconde bonne nouvelle en une semaine pour un Supersport décidément en plein retour en grâce. Finies les craintes d'Armageddon après le choc culturel avec un Moto 2 ambitieux et monogame.

L'homme qui s'exprime ainsi n'est pas n'importe qui. Il s'agit de celui qui s'occupe de la recherche et du développent au sein du groupe VAG, dont fait partie Audi, propriétaire d'une usine Ducati qui attend beaucoup de ces compétences allemandes pour faire un bond en avant en Grand Prix.

Avec le départ à la retraite de son pilote, on craignait beaucoup pour l'avenir du chef mécanicien de Casey Stoner dans le paddock du Moto GP. Et ce d'autant plus que le remplaçant de l'Australien, Marc Marquez, avait posé la condition d'être suivi par son homme lige dans les stands, Santi Hernandez.

La tension politique entre l'Argentine et l'Espagne cristallisée autour de la nationalisation du pétrolier YPF jusque là propriétaire de Repsol, aura eu raison des ambitions d'un Grand Prix dans cette contrée d'Amérique du Sud.

Le championnat du monde de Formule 1 va bientôt connaître son épilogue dans un Grand Prix du Brésil qui va devoir séparer un Sebastian Vettel sur une Red Bull Renault et un Fernando Alonso sur la Ferrari.