
Allez ! Dans une conjoncture morose, on va prendre ça comme une bonne nouvelle, une goutte de "redressement productif" dans un océan de désolation.
Allez ! Dans une conjoncture morose, on va prendre ça comme une bonne nouvelle, une goutte de "redressement productif" dans un océan de désolation.
C'est avec une septième place, et donc encore avec des bons points, qu'Alexis Masbou a quitté le tracé d'Assen à l'issue de sa course de Moto3. Et pourtant, rien n'a été simple pour l'Albigeois qui reconnaît avoir souffert durant ce Grand Prix des Pays-Bas au guidon d'une moto aux possibilités de réglages limitées sur un circuit demandant un fin compromis entre les parties rapides et lentes.
Les piques lancées par Valentino Rossi, même par la suite légèrement émoussées, notamment à l'égard de Filippo Preziosi, n'ont évidemment pas laissé insensibles du côté de Borgo Panigale. Et ont dû aussi être suivies avec curiosité et attention par le nouveau taulier Audi.
Mine de rien, avec la refonte conséquente de la California, c'est bientôt la Nevada qui va jouer les mémoires vives de l'aigle de Mandello Del Lario. Apparue au milieu des années 80, elle a traversé le temps. Déclinée en 250cc, en 350cc, en carbus, elle est arrivée jusqu'à nous avec le 750 de la Breva.
C'est plus que jamais dans un fauteuil de leader du championnat Superbike que Max Biaggi a quitté le tracé d'Aragon dimanche soir. Certes, Marco Melandri s'est fait plaisir en prenant sa revanche lors de la seconde manche sur celui qui l'avait battu à l'issue de la première, mais le bilan dans la course au titre est sans appel: la bonne affaire est bel et bien pour l'officiel Aprilia qui compte pas moins de 48 points d'avance sur le héros de BMW.
La F650GS est morte, vive la F700GS ! Et pour le coup, les Bavarois ont profité de cette dernière éclosion pour toiletter aussi leur F800GS, ceci pour mieux structurer une proposition de milieu de gamme en matière de trail « twiné ».
Honda semble comme reprendre goût aux fruits de la passion après une longue période consensuelle à se forger une image qui ne l'était pas moins. Un choc thermique en comparaison d'une démarche européenne, et d'abord transalpine, qui parie, avant tout, sur les pulsions et le contre-pied.
La tension retombée entre Alvaro Bautista et Jorge Lorenzo, après un départ tumultueux lors du Grand Prix des Pays-Bas de Moto GP qui a transformé le pilote Yamaha en victime sacrificielle d'un freinage totalement raté du pensionnaire Gresini, il a fallu faire les comptes.
Après la tragi-comédie de la course de Supersport marquée par le diktat ottoman, on avait bien besoin d'une bonne course pleine d'émotion, de respect et de sportivité. Et cette seconde manche de Superbike à Aragon nous l'a heureusement donnés. Lors de la première mi-temps, on avait eu droit à un duel serré entre Max Biaggi et Marco Melandri.
Jusque là nous avions le monde des Grands Prix qui se distinguait depuis quelques semaines par des actions en piste litigieuses et des tergiversations en coulisse dans une ambiance sous influence. Il faut croire que l'univers du Superbike se trouve à son tour attiré par ce marais, si l'on en juge par cette course de Supersport hallucinante au verdict qui ne l'est pas moins.
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