Il suffit parfois de peu de choses pour qu’une mise en exergue se fasse. Appelez ça un biais de confirmation, mais un sacré biais alors ! Ainsi, les trottinettes et vélos en libre-service seraient les outils les plus adaptés à des déplacements urbains. De quoi être surpris ? Non ! Mais reprenons…
Jérémy Fdida
Lui écrireSi la règle « voir et être vu » est fondamentale en aviation, elle semble passer à la trappe dans l’univers urbain, particulièrement celui des vélos et des trottinettes.
Renault aime les produits dérivés, qui sont une véritable manne pour renflouer les caisses. C’est ainsi que le Vélobécane Snow a revêtu les couleurs de la R4.
Il n’y a pas que Yamaha qui assemble ses moteurs en France. Virvolt, une entreprise française qui a débuté en électrifiant des vélos fait désormais fabriquer son moteur électrique, le Virvolt 900 en France, dans l’usine Refactory de Flins-sur-Seine dans les Yvelines.
Si la conscience générale s’accorde sur le fait que rouler ivre en voiture est dramatique, ce n’est visiblement pas le cas pour le vélo. Mais y a-t-il réellement un problème à faire du vélo en étant ivre ?
Les ventes de vélos électriques continuent de progresser, malgré un marché morose. L’objet en lui-même est vendu comme la solution économique et écologique aux déplacements urbains. Pourtant, en y regardant de plus près, c’est loin d’être aussi glorieux qu’il n’y paraît.
Ventes en baisses, stocks impossibles à écouler, magasins désertés, prix rabotés à la truelle, le vélo n’était-il qu’une mode, sorte de parade au déplacement post-pandémie ? Pas si sûr, mais tout de même…
La perception de dangerosité de ces véhicules n’est toujours pas en corrélation avec les chiffres d’accidentologie et cela, même en Suisse.
Ninebot Segway vient de sortir son nouveau modèle, la ZT3 Pro. Dit comme ça, ça ne fait pas rêver. Pourtant, cet engin pas si petit de 30 kg a tout pour devenir le meilleur pote de votre auto (ou moto c’est selon) sur le papier. Nous l’avons essayé dans toutes les situations pour vérifier si la promesse est tenue dans la réalité.
Le partage de la route serait-il utopique ? Car dans la réalité, ce partage ressemble à la cohabitation d’un chat, un chien, et un hamster dans un espace confiné : les tensions montent vite, et chacun peut y laisser quelques poils. La dernière enquête Ipsos pour la Fondation VINCI Autoroutes nous rappelle à quel point les routes sont un terrain de jeu dangereux, surtout pour les usagers vulnérables comme les piétons, les cyclistes, et les utilisateurs de trottinettes électriques. Entre l’indiscipline généralisée et les coups de poker que prennent certains usagers, la route est un vaste théâtre où les règles semblent optionnelles.