Le salon de Genève est surtout connu pour ses autos extravagantes, ses supercars, ses stands de préparateurs et ses dizaines d'autos de plusieurs centaines de milliers d'euros. Nous avons toutefois choisi d'aller chercher les autos les moins chères du salon afin d'aller à contre-courant de tout ce qui cherche à séduire par la puissance, le luxe et la technologie. Entrer dans le (petit) monde de la voiture accessible à Genève.

Le salon de Genève est celui de toutes les exubérances, plus encore que celui de Paris, de Francfort, de Tokyo ou de Détroit... Nous avons voulu porter un regard un peu décalé sur cette manifestation et vous présentons ici quelques extrêmes parmis les nouveautés (ou en tout cas voitures récentes) présentées cette année.

Dans l’automobile comme ailleurs, on peut tout prévoir sauf ce qui va se passer. Les plans et les concepts les plus élaborés peuvent s’écrouler comme un château de cartes sous le souffle d’un destin cruel. Tata Motors, qui fait partie de Tata Group, l'un des plus grands conglomérats indiens, le découvre à ses dépens. Il aura suffi, pour cela, d’un battement d’ailes d’un moustique.

Ce n’est pour le moment qu’une rumeur distillée par le titre de presse Economic Times, mais elle fait déjà son effet. PSA Peugeot Citröen envisage de nouer un partenariat avec le constructeur automobile indien Tata Motors pour la fabrication et la vente de ses modèles en Inde. Comme quoi il n’y a pas que la Chine dans la vie. Par ailleurs, si l’idée se vérifiait, ce serait le retour du lion dans ce pays à la taille d’un continent, quitté en 1997.

En Inde, nous avons vu que Renault lançait ce matin sa petite voiture low cost mais il n'est pas le seul constructeur à présenter une nouveauté dans le pays puisque le local Tata a également dévoilé sa nouvelle Nano GenX remaniée et embourgeoisée.

L'Indien Tata a livré des informations sur la prochaine génération de sa citadine low cost Nano. D'après la firme, l'auto sera mieux équipée, plus musclée et s'affichera à des tarifs légèrement plus élevés.

L'Indien Tata compte bien utiliser le catalogue de son groupe anglais Jaguar-Land Rover (JLR). Il travaille actuellement sur un SUV basé sur le Land Rover Discovery Sport. Le véhicule pourrait être ensuite exporté à travers le globe.

Ce n'est pas parce que les DS3 R, 208 GTI 30th ou les Clio RS ne sont pas distribuées en Inde qu'il faut s'interdire de s'amuser en petite citadine. Partant de ce postulat, JA Motorsport a concocté une version coursifiée de la Tata Nano qui revendique, rappelons-le, le titre de voiture la moins chère de la planète.

Cela fait un moment que l’on évoque une collaboration possible entre Tata et Land Rover, le premier possédant le second. Les choses se précisent avec deux SUV de marque Tata co-développés avec Land Rover à venir.

Depuis ses mésaventures avec la Nano, l’indien Tata se fait nettement plus discret en Europe. Pourtant, le groupe indien engrange les succès grâce à ses marques britanniques Jaguar et Land Rover et s’apprêterait à installer de nouveaux sites d’assemblage en plusieurs endroits du monde, dont en Europe.