Le parfum du scandale du dieselgate commence à envelopper les hauts dirigeants de Volkswagen qui se voient contraints de s’expliquer devant la justice et autres commissions d’enquête. Il en est une en Allemagne qui tente de faire son office et elle est d’ordre parlementaire. Pour travailler, elle doit procéder à des auditions. Or on apprend que l'ex-président du directoire puis du conseil de surveillance de Volkswagen Ferdinand Piëch refuse de s'exprimer devant elle.
L’onde choc d’un « dieselgate » dont l’histoire rappellera qu’il faut associer le nom de Volkswagen continue à produire son effet. Après avoir ébranlé la crédibilité des constructeurs dans leurs démarches d’homologation au regard des émissions polluantes, après avoir courroucé les automobilistes qui découvrent des zones géographiques dans le monde à la tolérance variable face à la tricherie, voici que ce sont les institutions européennes qui sont secouées. Et pour cause. Elles ont démontré leur totale inefficacité en autorisant sur les routes de la planète des véhicules nocifs pour la santé.
Après Volkswagen, Renault et Fiat, c’est maintenant au tour de PSA d’être visé par l’enquête sur la fraude aux émissions polluantes. Une nouvelle qui laisse le groupe abasourdi.
C’est un fait dont l’énormité gêne même si, techniquement et politiquement, les spécialistes et autres protagonistes puiseront des arguments pour vous amadouer. Mais, froidement, la situation est la suivante : Volkswagen a reconnu avoir vicié les tests antipollution de ses voitures au moyen d’un boitier électronique dont le but était de tricher et de tromper. 11 millions de voitures sont mises en cause dont 8,5 millions en Europe. Pourtant, c’est aux États-Unis que la marque déboursera 23 milliards en réparations diverses. De ce côté-ci de l’Atlantique, la comparaison des situations donne un désagréable sentiment d’impunité.
La compacte la plus vendue en Europe arrive en milieu de vie. Si comme à son habitude, Volkswagen est resté frileux en matière de style, l'aspect technique, lui, a fait l'objet d'une grosse mise à jour. La Golf restylée a-t-elle les armes pour conserver son leadership ? Direction Majorque pour le vérifier.
L’enquête sur la fraude aux émissions polluantes de moteurs diesel se poursuit. Hier soir, la répression des fraudes a annoncé avoir transmis ses conclusions sur Fiat Chrysler à la justice.
Le BlueMotion est une appellation courante chez Volkswagen qui désigne les modèles peu gourmands en carburant. Souvent associée au TDI, cette technologie fut ensuite intégrée sur les moteurs essence, notamment sur la Polo. La prochaine Golf BlueMotion sera, elle, hybride avec un système en 48 Volts, comme sur l'Audi SQ7. La version sportive GTI devrait elle aussi en profiter.
Le président du directoire du groupe Volkswagen ne sera toutefois pas à plaindre car le plafond devrait être fixé à dix millions d'euros par an. Martin Winterkorn, l'ancien patron, avait touché en 2014 près de 16 millions d'euros.
Le "downsizing", à savoir réduire la taille des moteurs pour qu'ils consomment (en théorie) moins est une technique largement utilisée par les constructeurs qui profitaient jusqu'ici d'un protocole d'homologation ultra-favorable. Cela va changer, et chez Volkswagen, on admet que cette solution atteint ses limites.
Dans le cadre d’un « Dieselgate » qui pèse lourdement sur son atmosphère, Volkswagen devait déjà faire face aux États puis aux consommateurs de ces États sans parler de ses propres concessionnaires exerçant de par le monde. À ce contingent se joignent à présent les sociétés qui lui ont fait confiance pour sa flotte. Et qui ont bu la tasse. Quoi de plus normal lorsque cette société est distributrice de produits de la mer Deutsche See.
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