Véhicule possédé depuis : plus de 4 ans
Kilomètres par an : 30000 kms
Cadre d'utilisation : Quotidien, Weekend, Vacances
Type de parcours : Urbain, Extraurbain, Autoroute, Montagne
Entretien : Concession
Avis général
Alfa 75 2.0 twin spark achetée neuve Février 1988, gardée 10 ans. Attiré par les deux bougies par cylindre, et pas déçu du tout. On a le double arbre légendaire de chez Alfa, que le double allumage rend extrêmement sûr : l'usure est quasiment nulle ! Oui, usure nulle : la combustion totale dans le cylindre évite l'usure du moteur, et le double arbre entraîné par chaîne est parfait ; usure très faible aussi des pneus AR. Le comportement routier est excellent, la boîte sur le pont AR assure une tenue de route et une agilité superbes, les 5 vitesses sont bien étagées. Le double allumage très bien conçu permet des rétrogradages et des coups de frein moteur éblouissants même à très haut régime, qui n'abîment pas du tout le bloc moteur. Le double allumage donne une grande souplesse : 50 km/h en 5ème sans vibration, aussi bien que 6500 tours/mn en 3ème ou 4ème pour se lancer. La mienne avait le toit ouvrant électrique d'origine, les commandes étaient au plafond avec celles des vitres, je ne comprends pas les gens qui critiquent cette disposition, moi j'aimais bien, et le frein à main aussi. Le freinage (pas d'ABS en série à l'époque) était très bon, comme sur toutes les Alfa depuis les années 1960. Les bulles sur les vitres AV sont super : on peut entr'ouvrir pour avoir de l'air sans que ça gêne, même et surtout quand il pleut pour éviter la buée. Un bémol est dû au fait que la 2.0 TS occupait une place intermédiaire dans la gamme 75 : il y avait l'équipement ordinaire (1.6, 1.8, 2 litres carbu) et l'équipement top (versions "america" 1.8 turbo et 3 litres). La 2.0 TS avait les sièges de forme "ordinaire" mais revêtus du tissu "top", le capot bombé et les jupes latérales "top" mais les boucliers "ordinaire", le volant et le pommeau en plastique "ordinaire" mais le différentiel autoblocant "top", etc. Les vrais défauts sont l'extrême fragilité du collecteur d'échappement, et l'encore plus grande vulnérabilité du pot d'échappement central. C'était l'automobile d'une autre époque, mais j'en garde un très beau souvenir.
Problèmes rencontrés
La partie centrale du pot d'échappement est si mal placée que le moindre ralentisseur le démolit complètement
A aimé
N'a pas aimé
Détail de la note
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