[Topic Officiel] Lexus RC (200t, 300h, F) 2014-....
Par chrisrouen le 18/12/2024 à 17:00
Véhicule possédé depuis : 2 à 4 ans
Kilomètres par an : 30000 kms
Cadre d'utilisation : Quotidien
Type de parcours : Urbain, Extraurbain, Autoroute
Consommation moyenne : 6.2 l/100 km
Entretien : Concession
Avis général
L’invitation au voyage
Après deux années et 60 000 km parcourus il est temps de faire le bilan de l’IS 330h.
Pourquoi cette voiture ? Je cherchais, en 2017 et en occasion, une berline essence performante et consommant peu pour une utilisation principalement urbaine et autoroutière. Consommant peu ? Seules les hybrides essence consomment moins de 7 litres aux 100 km en situation réelle (cf. Spritmonitor). Performante ? Cela veut dire moins de 10 secondes pour le 0 à 100 km/h et moins de 30 secondes pour le km départ arrêté. Ce qui excluait la Prius et la Hyunday Kona. Restait seulement trois voitures : la Ford Mondeo hybride, la Jetta hybride et l’IS. La Mondeo est trop encombrante pour moi (4,87 m de longueur). Je regarde attentivement la Jetta hybride, excellente voiture agréable à conduire, performante et économe. Cependant Volkswagen ayant arrêté la production de ce modèle fabriqué au Mexique j’ai un doute sur la fiabilité et le suivi dans la durée. Par ailleurs les concessionnaires Volkswagen ignorent tout de la technologie hybride et ne font aucun effort pour promouvoir cette remarquable voiture. Ne reste que l’IS qui coche évidemment toutes les cases, sauf le prix, mais je trouve une version Pack avec options radar plus navigation premium, ayant peu roulé, à un prix raisonnable.
Il s’agit, je peux l’affirmer sans crainte d’être démenti, d’une voiture extraordinaire, à nulle autre pareille.
Passons rapidement sur les défauts, qui n’en pas ? Une position de conduite basse (au demeurant très agréable), une ceinture de caisse haute, de trop volumineux rétroviseurs extérieurs : cela ne favorise pas la vision périphérique. Prenons garde aux piétons ou aux cyclistes en ville qui surgissent latéralement, d’autant qu’ils sont surpris par la voiture qui n’émet aucun bruit. La peinture est fragile et la carrosserie sans protection. Les chocs des portières sur les parkings laissent quelques traces. Enfin on évitera de commenter l’ergonomie et la lenteur du système de navigation : comment faire compliqué quand il est possible de faire tellement plus simple ?
Nous sommes à bord d’une Lexus. La qualité de fabrication suinte à travers mille détails. Pas le moindre bruit dans l’habitacle, la qualité des assemblages et des matériaux ne souffre aucune critique mais rien n’est ostentatoire. La position de conduite est idéale, les commandes tombent naturellement sous la main. Evidemment la fiabilité ne souffre d’aucune critique, toutes les études la situent en tête des véhicules de sa catégorie (cf. Euroconsumers par exemple).
On peut démarrer, dans le silence le plus total. Du coup seuls les bruits de roulement, selon les revêtements routiers, se font entendre. Le moteur ronfle agréablement lors des accélérations, quand on a appris à doser avec précision la pression du pied droit sur la pédale d’accélérateur. C’est d’ailleurs un des côtés plaisant de la conduite de cette voiture : apprendre toutes les subtilités des nuances de l’accélération et du freinage, comme avec un instrument de musique on peut nuancer du pianissimo au fortissimo. Le moteur thermique de 180 chevaux épaulé quand c’est nécessaire par le moteur électrique permet de faire face à toutes situations : démarrage éclair au feu rouge, dépassements, vitesse de pointe (200 km/h) atteinte en moins de 40 secondes. Ceci sans jamais secouer conducteur et passagers, grâce à une transmission absolument géniale. Je comprends ceux qui, habitués aux bonnes vieilles boites à vitesse manuelles, sont déroutés par cette pseudo boite à variation continue. Il faut apprendre à conduire différemment mais, passé le temps d’apprentissage et d’adaptation, comment ne pas préférer la douceur, la fluidité, la progressivité et la souplesse aux à-coups inévitables d’une boite manuelle ? Moi qui alterne quotidiennement l’usage de l’IS avec celui d’une berline diesel classique pour usage professionnel, je peux dire qu’il y a plus qu’un monde entre les deux et que j’ai l’impression de passer chaque fois de la douceur à la rugosité, de la civilisation à la barbarie, rien de moins.
Un mot sur la consommation puisque c’est l’un des avantages reconnus de l’hybridation. Celle-ci dépend de multiples facteurs mais il est possible de descendre à 4,5 l sur route à 80 km/h et d’approcher les 7l sur autoroute en hiver. En ville, une moyenne de 6l est la norme. Pour ma part, avec deux tiers d’autoroute et un tiers de ville, j’obtiens une moyenne réelle de 6,2 litres, à peine moins qu’un diesel équivalent, ce qui est remarquable compte tenu de la puissance (et du poids !) de la voiture.
Enfin il faut dire un mot de la principale qualité de cette voiture : le plaisir de conduire. Rien n’est plus agréable que de s’installer au volant et de démarrer en douceur et en silence à travers le flot de la circulation. Profiter d’une totale sérénité au milieu de l’agitation du monde procure un plaisir rare. Et sur les routes de campagne, en mode sport séquentiel avec les palettes au volant, on peut aussi retrouver les gènes sportifs de l’IS et vraiment s’amuser !
Problèmes rencontrés
Aucun
A aimé
N'a pas aimé
Détail de la note
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