Avis TOYOTA COROLLA

Rappel : conduite "tranquille" aux vitesses légales. 50% autoroute / 30% route / 20% ville.

2 adultes à bord (les enfants ont quitté le domicile).

2 ans et 60.000 bornes en Auris 136H (ma première hybride en 2017) m'ont convaincu du triptyque Efficacité-Plaisir-Economie du système Toyota : hybridation+boite CVT.

Restait un "petit" bémol : cet ensemble était un peu "juste" pour des longues montées sur autoroute. Non pas en puissance (suffisante) mais en agrément sonore : le moteur thermique montait alors un peu trop en régime à mon goût.

Dès que la Corolla 2019 a été annoncée en 180 cv, je savais que cela résoudrait ce point.

Et je n'ai pas été déçu :

Moins de sollicitations du moteur thermique - plus puissant -, et je crois, une bien meilleure isolation phonique, ont parfaitement gommé ce petit défaut de l'Auris.

La sensation de conduite est totalement différente (châssis ? suspensions ? pneus en 18' ?),

bien plus "précise". Très rassurante et agréable.

Par contre la direction, "trop douce", n'est pas assez informative à mon goût.

La maniabilité en ville très satisfaisante (plus que sur ma Yaris de 2017, c'est dire !).

Ma conso (5.2L sur 3.000 kms, dont 50% autoroute) très proche de mon Auris (5.35 L sur 60.000 bornes - mais avec moins d'autoroute).

Mais le premier hiver approche avec ses inévitables hausses de t°... A voir plus tard en 2020.

Finalement, elle pourrait en fin d'hiver passer à 5.3 ou 5.4L. Très correct à mon goût vu les prestations mécaniques en forte hausse (et proportion d'autoroute plus importante qu'avant).

Habitacle un peu plus classe que l'Auris : lignes et matériaux. c'est un avis partagé par tous mes passagers (sans que je leur fasse la leçon avant ! :) )

Mais habitacle plus petit aussi (plus "cocon").

Maintenant, j'assume ses petits défauts (que n'avaient pas l'Auris !) :

- petit coffre (mais on peut y remédier en enlevant les bacs polystyrènes - si, si, cela marche très bien). Et pour deux adultes, cela suffit amplement.

- peu de rangement à l'avant (et plus petits que dans l'Auris).

- interface conducteur un peu 'fouillis" : question d'habitude.

- GPS pas intuitif ... oui, mais à l'usage, il fait son boulot correctement. Alors ...

Je regrette juste :

Des révisions tous les 15.000 kms, au lieu de 30.000 kms.

Pour une essence, c'est un peu dommage. Mais ça, je le savais avant achat.

L'absence de détecteur d'angle mort : une ineptie, tellement cela devrait faire partie des équipements de sécurité de base partout. J'espère que cela sera disponible en accessoire plus tard.

Conclusion : je ne regrette plus du tout d'avoir quitté mon SUV Mitsu Diesel en 2017, et d'être revenu à l'essence/berline depuis deux voitures.

Si pas de défaut majeur à apparaître, c'est bien parti pour rester ma voiture pour un bon moment. ... à moins que la concurrence se réveille (mais Toyota a pris 20 ans d'avance, cela se voit encore en 2019).