Pas vilaine la nouvelle R5 ! Luca de Meo, le boss de Renault, voudrait-il nous faire passer la pilule de l’électrique avec un peu de nostalgie ? Nous refaire le coup de la Fiat 500 ? Dans ce cas, je doute que la R5 ait été la meilleure candidate au retour.
Si un concurrent avait voulu saboter le lancement de la Golf 8, il ne s'y serait pas pris autrement. Rien ne lui aura été épargné, ni le Covid, ni les retards liés à une techno défaillante, ni les polémiques. Mais à la fin 2020, après une année chaotique, la huitième génération de la compacte allemande est encore et toujours à sa place en Europe : la première.
Avec un quart de vente en moins en 2020, le marché automobile est revenu à son niveau de 1975 : 1,65 million de voitures écoulées. Une catastrophe ou l’opportunité d’une remise en question ?
Ça y est, c’est signé et acté : le constructeur anglais Ineos produira bien son 4x4 Grenadier sur le site mosellan de Hambach, ex-Smart. Une bonne nouvelle pour les 1 300 (sur 1 500) salariés de l’usine qui pourront continuer d'y travailler. Mais cette bonne nouvelle semble ternie par le doute sur les espérances de réussite de l’opération. À cause du modèle, pas vraiment dans l’air du temps, et de son patron, pas vraiment des plus convaincants.
Pourquoi, ni les radars, ni la sophistication de nos voitures ne parviennent plus à infléchir la courbe des tués ? Et si l’explication se nichait dans l’évolution de la société ?
Qui a gagné ? Qui, de PSA ou de FCA, sera réellement le patron de la nouvelle entité Stellantis qui naîtra le 4 janvier prochain. Les spécialistes s'étripent à coups d'alinéas et d'annexes du rapport de fusion de plus de 700 pages remis à l'Union Européenne pour entériner le mariage des deux constructeurs. Car le sort de quelques marques dépend évidemment de celui qui décidera de leur avenir. Et ce n'est pas forcément celui que les termes comptables désignent.
Contrairement à l'Allemagne, la France n’a pas su garder son industrie automobile dans ses frontières. En sortirons nous vraiment en montant en gamme ? Ou plutôt en renouant avec l’innovation ? Et comment ?
Elle devait condamner les SUV, mais elle ne concernera que de très rares autos étrangères. Au final, le fameux malus au poids n’aura que peu d’effet sur la filière automobile hexagonale qui, pourtant, n’en finit pas de s’en plaindre. Elle n’aura pas non plus d’effet positif sur l’environnement. Et pourtant les Verts s’en plaignent aussi.
Dans la marche forcée vers la voiture électrique, pouvoirs publics et constructeurs rivalisent de technicité, de normes et de standards. Mais qui se soucie du client confronté à ce capharnaüm technique ? Qui s’inquiète du mauvais buzz généré par les déconvenues qui en découlent ?
À la veille des élections américaines, qu’en est-il des promesses de Donald Trump en 2016 en matière d’automobile ? A-t-il réellement redressé cette industrie qui emploie 1 million de personnes ? Quelles sont ses relations avec les constructeurs. Réponses pour le moins nuancées.