BlaBlaCar : attention aux arnaques !

C’est un réflexe aujourd’hui incontournable pour de nombreux Français. Au moment d’organiser un trajet, nombreux sont ceux qui se tournent vers la plateforme BlaBlaCar pour trouver un covoiturage.

Avec plus de 100 millions de personnes utilisant les services de la plateforme BlaBlaCar, l’entreprise française est même numéro un du covoiturage dans le monde.

Un trafic tel qu’il fait figure de terrain de chasse idéal pour les arnaqueurs. Après avoir ferré la victime sur la plateforme, les pirates se servent d’une messagerie extérieure pour ensuite leur soutirer de l’argent.

Bien rodées, les arnaques sont favorisées par l’utilisation de pages utilisant la même charte graphique que BlaBlaCar. Une ressemblance mettant en confiance les utilisateurs, qui doit cependant les pousser à redoubler de vigilance tant les escrocs rivalisent d’ingéniosité pour tromper leurs victimes. Des tentatives d’hameçonnage (pishing) détaillées à nos confrères du Figaro par Jerôme Notin, directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr : « BlaBlaCar est utilisée comme plateforme pour appâter la future victime et obtenir son numéro de téléphone afin de la contacter sur un autre réseau de messagerie sans que le comportement frauduleux puisse être surveillé ni contrôlé. »

De son côté BlaBlaCar annonce faire le maximum pour bloquer les arnaqueurs et les empêcher de multiplier les fraudes en comparant les adresses IP et mail ainsi que les numéros de téléphone avec ceux déjà utilisés pour réaliser ces arnaques.

Malgré tout, « la règle numéro un reste de ne jamais accepter de payer en dehors du site blablacar.fr, ou de l’application » précise Adeline Prévost de BlaBlaCar. Vérifier en détail le profil du conducteur, et en cas de doute de le signaler à la plateforme est également un réflexe à adopter pour se prémunir des arnaques.