BMW X1 28i (2009 – 2011), le petit SUV au 6-cylindres savoureux, dès 13 000 €
Format de poche mais cinq vraies places et surtout, un magnifique 6-cylindres atmo sous le capot. Telle est la formule alléchante de cet X1, qui permet d’associer obligations familiales et grand agrément de conduite sans se ruiner.
Les collectionnables, c’est quoi ?
Ce sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !
Pourquoi la BMW X1 28i est-elle collectionnable ?
Spécialiste du 6-en-ligne, BMW l'a installé dans toutes sortes de carrosseries, arrivant parfois à des combinaisons uniques sur le marché. Le X1 28i en est une : c'est le seul petit SUV à s'équiper d'un gros 6-cylindres. Seulement, le constructeur n'a guère promu cette déclinaison, elle ne s'est que peu vendue, surtout qu'elle est apparue à une époque où le diesel était tout-puissant. Résultat, la production a duré moins de deux ans. Fort rare, même en Allemagne, ce X1 n'a pas de descendance directe, donc mérite d'être mis de côté rapidement.
Non, avoir des enfants ne signifie pas forcément de renoncer à toute forme de plaisir de conduire. Exemple avec le BMW X1 E84, présenté fin 2009. Voici un SUV compact, une sorte de Série 1 surélevée, mais bien agencée, logeant dignement cinq passagers et offrant un coffre variant de 420 l à 1 350 l. Suffisant pour embarquer pas mal de bagages avant de partir en vacances. Le tout, dans 4,45 m de long seulement, ce qui est toujours pratique pour se garer dans une station de ski encombrée, par exemple.
Vous me direz, oui, mais un Scenic rendra au moins les mêmes services. Et là, je rétorque : un Scenic animé par un 6-cylindres atmosphérique 3,0 l ça n’existe pas. Car tout l’intérêt du X1, en 28i, c’est ça, de la compacité, de la praticité et de la jouissance sous le capot. Car il se dote du moteur N52B30, recourant au magnésium et disposant d’un double Vanos allié à un Valvetronic.
Une pure merveille que l'on retrouve dans la BMW 130i notamment. Développant 258 ch dans le X1, ce bloc s’allie à une boîte automatique ZF à 6 rapports et une transmission intégrale xDrive. Cette dernière renforce la polyvalence de ce X1, en décuplant sa motricité sur sol glissant. Toujours bon à prendre quand on part en vacances à la neige, muni des bons pneus, bien évidemment.
Le X1 28i est disponible en deux finitions : Confort (42 950 €, soit 48 100 € actuels selon l’Insee) et Luxe (47 350 €, soit 54 100 € actuels selon l’Insee). La première inclut déjà la clim auto bizone, le régulateur de vitesse, les phares et essuie-glaces automatiques, les jantes alliage de 20 ou encore la banquette arrière 40/20/40. La seconde ajoute notamment la sellerie cuir, le GPS voire les rétroviseurs électrochromes.
L'engin, pratique, musical et très rapide, passe malheureusement sous les radars. En conséquence, le 6-cylindres du X1 28i ne survivra pas à la mise à jour de mars 2011. Il est alors remplacé par un 4-cylindres suralimenté de 245 ch qui, s’il est très performant, ne procure pas le même agrément.
Combien ça coûte ?
Vendu à une époque où on ne jurait que par le diesel, le X1 28i est très rare, ce qui profite à sa cote. Comptez 13 000 € pour un exemplaire en bon état dépassant les 150 000 km, et déjà plus de 20 000 € pour une auto de moins de 100 000 km. Des montants largement tributaires des options, nombreuses potentiellement, et de l’historique du véhicule.
Quelle version choisir ?
Une auto dotée des bonnes options, comme les sièges Sport, bien plus confortables que les éléments standard, du toit ouvrant panoramique, de la hifi, voire des xénons.
Les versions collector
Ce sont celles en parfait état d’origine, les mieux équipées et les moins kilométrées. Un X1 28i sera paradoxalement beaucoup plus difficile à dénicher à 20 000 km d’origine qu’une Ferrari 458…
Que surveiller ?
Le moteur N52, fondamentalement solide, a tout de même ses petits caprices. A commencer par les bobines, qui rendent parfois l’âme dès 50 000 km. Ensuite, viennent les clapets d'admission dynamique, qui dysfonctionnent parfois vers 130 000 km. Enfin, on relève des fuites de joint de couvre-culasse peu près au même kilométrage, ainsi que parfois au thermostat. Des avaries qui se raréfient nettement quand on réduit les intervalles de vidange, d'huile et de liquide de refroidissement.
Vidangées régulièrement, la boîte de transfert et la transmission automatique ne posent pas de souci, mais, dans l’habitacle, le système multimédia et le boîtier Bluetooth ne sont pas exempts de reproches. Enfin, la finition vieillit plutôt bien, tout comme la peinture.
En clair, optez d’abord pour une auto suivie, ce que sanctionnera l’historique.
Au volant
Tradition BMW oblige, le X1 offre une excellente position de conduite, ainsi qu’un siège irréprochable, si on a pris l’option Sport. Sinon, on devra se contenter d’un élément sommaire. La finition est meilleure que dans une Série 1 contemporaine (pas difficile) sans être parfaite pour autant, mais l’habitacle apparaît suffisamment spacieux et fonctionnel. Dès que le moteur s’éveille, sa sonorité transforme l’expérience à bord. Oui, un 6-cylindres vaudra toujours mieux qu’un 4 rien que pour ça : le plaisir qu’il distille quand on le démarre.
Puis quand on roule, naturellement. Ce bloc allie souplesse de tous les instants, punch impressionnant et merveilleuse musique à haut régime, surtout quand il atteint 7 000 tr/mn. La boîte auto lui va bien, changeant de rapport très à-propos, sans langueur aucune. Bref, le plaisir est assez difficile à égaler dans cette catégorie de véhicules.
Le châssis est tout à fait à la hauteur. A assistance hydraulique, la direction, précise, procure un bon feedback, et le châssis, là encore suivant une tradition BMW, se révèle fort équilibré. L’amortissement ? Lui aussi, il est 100 % BMW, c’est-à-dire trop sec surtout à l’arrière, même si, globalement, la caisse est bien tenue et le confort convenable. Le X1 tient impeccablement la route, se montre plutôt agile et amusant, tout en s’appuyant sur une motricité impeccable. Un bel ensemble, qui avale tout de même ses 10 l/100 km en moyenne.
L’alternative youngtimer
BMW 325 iX Touring (1987 – 1991)
Lancée fin 1982, la Série 3 E30 rencontre un grand succès, renforcé par une gamme plus développée que jamais chez BMW. Apparue en 1987, lors du restylage, sa déclinaison Touring devient même le premier break de la marque, et apporte une polyvalence bienvenue. Cette variante est compatible avec l’excellent 6-en-ligne 2,5 l (171 ch) et la transmission intégrale de la 325 iX, lancée en 1986. Dénommée 325 iX Touring, cette allemande propose une combinaison d’agrément moteur, de performances, de sécurité active et de praticité tout à fait désirable, d’autant qu’elle demeure compacte. Un X1 28i avant l’heure ! A partir de 15 000 €.
BMW X1 28i (2009), la fiche technique
- Moteur : 6 cylindres en ligne, 2 996 cm3
- Alimentation : injection directe
- Suspension : jambes McPherson, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AV) ; essieu multibras, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AR)
- Transmission : boîte 6 automatique, 4 roues motrices
- Puissance : 258 ch à 6 600 tr/mn
- Couple : 310 Nm à 2 600 tr/mn
- Poids : 1 655 kg
- Vitesse maxi : 230 km/h (donnée constructeur)
- 0 à 100 km/h : 6,8 s (donnée constructeur)
> Pour trouver des annonces de BMW X1 28i, rendez-vous sur le site de La Centrale.
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