Carburants : faites-le plein avant lundi et la hausse des taxes !
Le 1er janvier, la fiscalité sur les carburants sera à nouveau augmentée. Le litre de gazole va prendre 7,6 centimes en une nuit !
Le premier plein de carburant de l'année 2018 risque de vous faire faire la grimace ! Ceux qui iront dans les stations le 1er janvier pourraient avoir l'impression d'être mal réveillés en découvrant des tarifs qui auront flambé en une nuit, surtout s'ils prennent du gazole. Après les douze coups de minuit, la fiscalité sur les carburants va à nouveau être revue à la hausse. Le litre de sans-plomb va augmenter de 3,8 centimes. Pour celui de gazole, ce sera le double avec 7,6 centimes de hausse !
Deux raisons. Tout d'abord, pour tous les types de carburant, il y a une nouvelle revalorisation de la taxe carbone, un impôt sur les énergies fossiles en fonction des émissions de CO2 qu'elles engendrent. En 2017, la taxe était de 30,50 € par tonne. En 2018, ce sera près de 45 € par tonne. Ensuite, l'État a engagé le processus pour aligner la fiscalité du gazole sur celle de l'essence, en jouant sur la TICPE, qui était plus faible pour le gazole depuis des décennies. Sur ce point, le litre de gazole va prendre 2,4 centimes. Et il en sera de même pour 2019, 2020 et 2021.
Pour celui qui roule avec une Clio essence, dotée d'un réservoir de 45 litres, le plein augmentera en une nuit de 1,70 €. Avec un Peugeot 3008 diesel et son réservoir de 53 litres, ce sera 4 € en plus. Évidemment, ces évolutions ne vont pas ruiner les automobilistes en un seul plein, et certains trouveront ridicule l'idée de se précipiter dans les stations d'ici dimanche pour faire une maigre économie.
Mais tout au long de l'année, cela aura une réelle conséquence sur le budget des conducteurs. Le litre de sans-plomb sera dès lundi à 1,43 € en moyenne en France. Pour le gazole, ce sera 1,35 €, un prix qui n'a pas été vu depuis septembre 2013. Selon l'Union Française des Industries Pétrolières, la hausse du budget carburant pour les automobilistes en 2018 sera comprise entre 240 et 350 €. Difficile d'y échapper, la voiture restant incontournable pour se déplacer… et l'État le sait bien.
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