Cars Macron : des millions d'euros de perte
Ils existent dans le paysage routier depuis 2015 et ils sont des acteurs du marché décidément très prisé du transport de la personne. Officiellement, ce sont des opérateurs d’autocars longue distance, mais on les connaît plus sous le nom de « cars Macron ». C’est en effet sous l’impulsion du désormais président de la République alors aux manettes du ministère de l’Économie que l’on doit leur existence. Trois enseignes Flixbus, Ouibus et Isilines qui ont transporté des millions de passagers depuis. Mais qui n’ont de cesse de perdre des millions d’euros.
Un vrai panier percé, mais il n’y aurait pas à s’affoler. Car la situation est moins pire que l’an dernier tandis que les intéressés promettent l’équilibre en… 2019. En attendant, voici la situation grave mais pas désespérée :
Ouibus, filiale de la SNCF, qui représente 44 % des villes desservies et un gros tiers de la part de marché des cars Macron envisage 35 millions de perte en 2017 pour des ventes autour de 70 millions d’euros. L’an passé, on en était à 45 millions d’euros de perte, une valeur alors égales à son chiffre d’affaires…
Isilines qui revendique 23 % des dessertes, avait perdu 28 millions d’euros en 2016 pour un chiffre d’affaires de 38 millions. Cette fois, les pertes qui ne devraient pas dépasser les 15 millions.
Chez Flixbus, issue de la start-up allemande éponyme, on se fait plus discret mais des indiscrétions annoncent des chiffres d’affaires 2016 et 2017 similaires à ceux de Ouibus. Les pertes, en revanche, seraient inférieures à 10 millions d’euros en 2016 comme en 2017.
Au bilan, les sociétés Flixbus, Ouibus et Isilines devraient perdre un peu moins de 60 millions d’euros à elles trois en 2017 pour un chiffre d’affaires global qui devrait avoisiner les 180 millions d’euros.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération