Championnat de France supermotard 2012: interview de Sylvain Bidart à la veille du début des hostilités...
Ça y est, nous y sommes… le championnat de France de supermotard débute ce week-end sur le circuit de Villars sous Écot, là même où nous avons essayé la moto du champion de France en titre : Sylvain Bidart (pour relire l'essai, c'est ici).
De retour de convalescence après une chute en Espagne lors d'une séance de training de pré-saison, nous retrouvons le pilote du team Luc1 à son arrivée sur le circuit doubiste.
Ton épaule est-elle complètement remise ?
- Sylvain Bidart : « Même s'il y a encore quelques petites séquelles rien d'handicapant pour la reprise du championnat. C'est vrai qu'une petite crainte subsiste par peur de tomber dessus et de me faire mal. Les premiers roulages seront plutôt prudents, mais mon épaule ne jouera en rien sur les résultats de dimanche… ça serait la plus grosse des fausses excuses… (rire) ».
Même sur la durée du week-end de course ?
- Sylvain Bidart : « Oui, j'ai fait ce qu'il faut pour, même si les muscles me tirent encore un peu… »
Le championnat débute par un circuit que tu aimes et connais bien…
- Sylvain Bidart : « C'est une bonne chose pour nous car c'est un tracé que je connais particulièrement bien et que j'affectionne beaucoup. J'ai toujours fait de bons résultats tant en championnat de France qu'en mondial à l'époque où il se disputait encore ici. Je suis rapide ici donc c'est toujours un plus en début de saison de rouler sur un tracé où l'on se sent bien. »
Tu n'as pas pris trop de retard durant la pré-saison ?
- Sylvain Bidart : « Non, le supermotard accepte, à la différence du cross par exemple, de prendre un mois de repos en mars sans trop le payer au prix fort et de pouvoir revenir physiquement parlant. Nous avons aussi fait beaucoup de tests du côté des bras oscillants ce qui nous a fait prendre un peu de retard, nous interdisant de faire tout ce que l'on voulait, mais dans l'ensemble tout va bien avec à la clef de bons chronos…»
Cette année ton ancien coéquipier (et champion de France S3) sera un de tes challengers, fait-il partie de tes principaux adversaires ?
- Sylvain Bidart : « J'ai beaucoup côtoyé Fredo (Frédéric Guérin) pendant deux ans, suffisamment pour le considérer non pas comme un challenger mais un vrai adversaire ! Un challenger est plutôt quelqu'un que l'on attend pas forcément et qui fait des coups d'éclat exceptionnels, lui c'est vraiment un adversaire sur lequel il faudra compter ! L'inconnu est de savoir comment il va se comporter au fil de la saison, s'il ne fait pas trop de fautes par inexpérience…»
Est-ce ton principal adversaire?
- Sylvain Bidart : « Oui tout comme Aurélien Grelier qui fait cette année son grand retour. »
Même s'il a été « out » durant une année ?
- Sylvain Bidart : « Absolument. Aurélien est un des favoris au titre. Je le mets sur le même pied d'égalité que moi. Pendant trois saisons il a été très proche de moi, je pense donc que cette année il a à cœur de prouver ce dont il est capable, d'autant plus qu'il est dans un nouveau team, celui de Stéphane (Blot). »
C'est lui que tu redoutes le plus ?
- Sylvain Bidart : « Oui, à confirmer ce week-end avec les autres pilotes car il peut toujours y avoir des surprises… »
Cette première manche donnera un peu le tempo d'autant plus qu'à Tours certains n'étaient pas présents et d'autres pas dans leur meilleure forme
- Sylvain Bidart : « Oui. Ce qu'il y a aussi de bien c'est qu'Adrien (Chareyre) sera présent ce week-end. Ça me tarde de voir ce que l'on vaut contre l'une des références mondiales de la discipline et de mieux visualiser le niveau du championnat de France par rapport au mondial, même si l'on a déjà eu un aperçu à Mettet l'année dernière avec les deux Chareyre, Lazzarini et Hermunen. Sous la pluie j'avais prouvé que je pouvais rivaliser avec eux, avec pour moi la pôle et une seconde place en manche… A voir maintenant dans des conditions moins précaires… »
Cette année tu vas rouler uniquement en championnat de France ?
- Sylvain Bidart : « Oui avec cependant de petites excursions en Suisse et en Allemagne. Cette année aucun calendrier n'a permis de cumuler deux championnats en entier alors nous ferons une ou deux courses histoire de prendre la température et de voir ce qui se passe hors frontières. »
Tu n'as jamais roulé en Allemagne ?
- Sylvain Bidart : « Non jamais mais les échos que j'ai sont très bons. A voir… »
Photos: Luc1
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