Chine : consommer ou moins polluer, il faut choisir
Impossible équilibre que de concilier développement économique et réduction de l'empreinte de l'activité humaine sur l'environnement : la Chine, qui avait mis en place des restrictions d'achat des véhicules dans les grandes villes, a décidé de les lever, pour relancer l'économie.
Les tensions commerciales avec les Etats-Unis jouent grandement dans les mauvais résultats du marché automobile chinois, qui ne cesse de plonger ces derniers mois. Le gouvernement de l'Empire du Milieu, qui avait mis en place des restrictions d'achat de véhicules neuf dans les grandes villes pour lutter contre la pollution et les embouteillages, a donc décidé de faire marcher arrière.
L'un des projets d'un grand dossier de relance de la consommation, présenté mardi 27 août, est de "lever partiellement, voire d'annuler" les restrictions d'achat (qui s'apparentent à une sortie de tirage au sort pour l'achat d'une voiture dans les grandes métropoles chinoises). Voir à nouveau une croissance à deux chiffres passerait ainsi par l'acquisition d'automobiles neuves dans un pays où les grandes villes sont déjà complètement saturées.
L'économie chinoise a connu une progression de 6,2 % sur le deuxième trimestre. Une donnée qui ferait pâlir d'envie n'importe quel dirigeant européen, mais pour la Chine, c'est malgré tout le signe d'un ralentissement, dans un contexte politique compliqué avec les USA.
L'an dernier, la Chine a diminué assez nettement les aides gouvernementales pour l'achat de voitures écologiques. Si les Chinois doivent consommer à nouveau, ce sera donc des voitures thermiques, ou bien des électriques et hybrides, mais sans "sponsoring" public.
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