Clap de fin pour les scooters en libre-service COUP
La société de scooters électriques en libre-service Coup a annoncé ce lundi la fin de son activité en France, Allemagne et Espagne d’ici la fin d’année. En cause, une forte concurrence qui rend ce service économiquement non viable pour l’entreprise financée par l’équipementier Bosch.
Le concept avait séduit assez rapidement de nombreux Parisiens. Avec 2 200 scooters en libre-service en région parisienne (contre 4 000 pour son concurrent direct Cityscoot), Coup mettait ainsi à disposition de ses clients des scooters électriques partagés pour une courte période en proposant deux formules : un prix unique de 2,80 € pour chaque trajet de 10 minutes (puis 0,28 € par minute supplémentaire), ou plusieurs packs de 100 minutes (24,90 €), 200 minutes (43,90€) et 300 minutes (99,90 €).
Lancée en 2016 à Berlin et arrivée en France en juin 2017, la filiale de Bosch prévoit donc la fin de son activité d’ici la fin d’année à Berlin et Tübingen, en Allemagne, mais aussi à Paris et Madrid prochainement. Pas de panique pour les clients qui pourront continuer à utiliser les scooters électriques en libre-service jusqu’à l’arrêt de l’activité, et qui se verront ensuite rembourser les minutes prépayées mais non consommées.
Du côté de l’entreprise allemande, on justifie ce coup d’arrêt par « un marché extrêmement concurrentiel et générant des coûts élevés », faisant de la société un modèle « économiquement non viable », et on conclut : « Afin de garantir une flotte opérationnelle et un service de qualité, cette activité a nécessité des investissements importants (véhicules premium, plateforme de réservation intuitive), et l’exploitation au quotidien, incluant le changement des batteries et le service clients, génère un coût très élevé ».
La fin d'une aventure de plus de deux ans pour cette entreprise qui employait 25 salariés à Paris.
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