L’originale – Lancée à l’occasion du salon de l’auto 1948, la 203, à carrosserie autoporteuse eut la lourde mission de relancer Peugeot. Ce qu’elle fit de belle manière avant de s’effacer àson tour devant la 403 avec laquelle elle cohabita encore quelques mois. Dix ans après son lancement, la 203 était toujours animée par son 4 cylindres de 1.290 cm3 qui développait alors 45 ch à 4.500 tr/mn lui permettant d’atteindre les 120 km/h. Elle était affichée à 650.000 F avec son toit ouvrant. La miniature – Signée Ixo, cette nouvelle représentation de la 203 nous laissera, une fois encore dubitatif, devant les détails reproduits. En effet, la suppression de la tête de lionne à l’extrémité du capot moteur, remplacée par le simple écusson Peugeot, est supposée faire partie de l’équipement d’un modèle produit à partir de 1958 (AM 1959 et suivants). Or cette 203, aux lignes et volumes acceptables, fourmille de détails anachroniques comme : les flammes chromées courant sur les ailes avant disparues dès 1950, la présence d’une trappe d’aération sur le capot moteur, à la base du pare-brise, supprimée en 1953. Ajoutons, la présence des flèches de direction sur les panneaux de custode alors que les clignotants avant et arrière sont apparus en 1956 (AM 1957). De même, le tracé des gouttières latérales n’a pas été modifié. Il correspond toujours à celui des premiers modèles, à lunette arrière étroite. Il devrait suivre le contour des portières arrière et ne plus couper les panneaux de custode. Et à l’arrière, la forme arrondie de l’immatriculation qui, en réalité, a laissé place à une immatriculation plus carrée dès 1953. Si les ailes arrière supportent bien les feux et catadioptres, le motif de coffre éclairant l’immatriculation, ne devrait plus comporter de feux rouges, ceux-ci l’ayant déserté en 1954. Par contre, nous aurions du trouver des clignotants blancs à l’avant et des déflecteurs sur les portières avant. Seuls les enjoliveurs de grand diamètre correspondent à l’après 1958. A noter que la calandre d’origine a été remplacée par une calandre P53 de G.H. incorporant des phares antibrouillards ; L’intérieur contient un mobilier en deux nuances de gris où les deux sièges couchettes avant de la vraie ne sont représentés que par une simple banquette, derrière une planche de bord, gravée, couleur carrosserie. Le soubassement n’est pas détaillé. Et les pneus sont trop larges pour représenter les montes étroites de l’époque. Pas très réaliste tout cela pour le prix demandé. PEUGEOT 203 (AM1959) Ixo/Atlas – collection Voiture de mon père, n° 03