Par Anonyme
Je sais pas, j'y connais rien, mais a t-on une idée du nombre de voitures Françaises vendu là-bas?
Chine : le marché automobile progresse
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Par Anonyme
Je sais pas, j'y connais rien, mais a t-on une idée du nombre de voitures Françaises vendu là-bas?
Par Anonyme
Pour 2006, Citroën a immatriculé 120 000 véhicules en Chine (+ 19,8% par rapport à 2005) et Peugeot 82 000 (soit un quasi doublement d'une année sur l'autre). Quant à Renault, il reste absent de ce qui est en passe de devenir le deuxième marché mondial, derrière les Etat-Unis et devant le Japon.
Bien qu'encourageantes, les performances de PSA restent modestes.
Quant à Renault, il a raté le coche. Sans doute n'a-t-il toujours pas digéré son échec aux Etats-Unis ?
Enfin, concernant le communisme, sachez qu'il y a plus de Communistes en France qu'en Chine.
Pour la France, les références au communisme sont donc plutôt à aller chercher du côté de Cuba et de la Corée du Nord que de l'Empire du Milieu...
De fait, le parti communiste chinois existe toujours bel et bien mais doit s'entendre au sens d'appareil étatique en sachant qu'il a abandonné toute référence au marxisme-léninisme.
N'oublions pas également que la Chine a toujours occupé la première place mondiale, hormi une parenthèse de 300 ans dans l'histoire de l'humanité.
Et cette première place, elle est bien décidée à la reprendre... et le plus vite possible.
N'oubliez pas que la Chine est en train de nous refaire un scénario bien connu : le Japon a mis 20 ans à se hisser aux premères places mondiales de l'automobile (Toyota est virtuellement N°1), la Corée 10 ans (Hyundai est déjà N°6) et la Chine ne mettra peut-être que 5 ans !
Cependant la Chine a des atouts supplémentaires par rapport au Japon et à la Corée : une population infiniment plus importante (1,3 milliards d'habitants); les voyages faciles et bon marché; l'Internet.
Est-il nécessaire de rappeler que la Chine possède également de réserves de change colossales (de l'ordre de 1 100 milliards de dollars) constituant une force de frappe financière très rapidement mobilisable et une monnaie durablement et volontairement sous-évaluée...
Enfin, ce qui se passe pour l'automobile ne doit pas occulter le schéma en cours pour l'aéronautique.
D'ici à 15 ans un avion sur deux sera vendu en Chine. Or la Chine est en train de se doter d'une industrie aéronautique moderne et compte bien occuper sur ce marché une place de premier plan.
En clair, il s'agit peut-être de la mort annoncée pour Boeing et Airbus.
Mort lente pour l'un ? Mort subite pour l'autre ?
A vous de faire des pronostics.
Il est sûr qu'il n'y aura pas de place pour un ménage à trois...
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