Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées (8 départements : Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Lot, Tarn et Tarn-et-Garonne), président d'Avenir Rail et responsable de la Commission transports à l'Association des Régions de France, s'est entretenu avec une délégation de la direction d'Alstom pour examiner les perspectives ouvertes en matière de transport collectif par la technologie du "Tram-train Citadis Dualis". Alstom a décroché l'appel d'offre lancé par la SNCF pour la construction de 200 de ces rames permettant d'associer le TER et les transports urbains. Elles seront exploitées par la SNCF et financées par les Régions qui décideront de les mettre en circulation sur leur territoire. Martin Malvy a demandé à la direction des transports du Conseil régional d'étudier la possibilité de mettre en service des trams-trains sur la ligne Arènes Colomiers avec prolongation vers Blagnac. Il s'est aussi inquiété des délais imposés pour la livraison des autorails de la future génération et a demandé que soit analysée la possibilité de mettre sur les dessertes surchargées de Midi-Pyrénées des autorails à deux étages avec une motorisation diesel alors qu'ils n'existent actuellement qu'en traction électrique.Martin Malvy a également dénoncé les nombreux exemples de contradictions entre le discours, la politique suivie par le gouvernement et les déclarations du président de la République : "Quand celui-ci fixe comme objectif à la SNCF l'amélioration de la qualité des transports régionaux, il oublie tout simplement de dire que ce sont les Régions qui font l'effort, que ce sont elles qui ont permis les améliorations constatées sur le développement des TER depuis 2002 et elles enfin qui par leur participation financière ont permis le rétablissement des comptes de la SNCF. Quand le président de la République assigne également à Monsieur PEPY comme mission de développer le TGV, objectif que bien entendu nous partageons, il omet de la même manière de préciser que le gouvernement demande maintenant aux collectivités locales de payer 50 % du coût public de ces infrastructures. Le Grenelle de l'environnement est passé. Nous attendons toujours les mesures concrètes qui sont sensées l'accompagner. A entendre l'évocation de ces priorités, on croit rêver ! Tout ira mieux demain. Mais à la condition, que le gouvernement ou le président cesse de nous dire en permanence ce qu'il faudrait faire, sans jamais dépasser ce cap".(Source : Région Midi-Pyrénées Photo : Alstom)