Certes, la supercar Ferrari porte l’un des patronymes les plus idiots de l’histoire automobile. Ceci admis, il faut bien dire les choses comme elles sont : la « La » (son surnom) est aussi l’une des créations à quatre roues les plus désirables de tous les temps, notamment grâce aux performances stratosphériques - voire stratosféériques - que délivrent de concert son V12 atmosphérique de 800 ch et son moteur électrique de 163 ch. Résultat, de 0 à 100 km/h en 2,6 s et 349 km/h en pointe, le tout pour la modique somme de 1,2 million d’euros, qui n’a pas empêché les 499 exemplaires produits de tous trouver preneur. Fin août à Monterey (Californie), on a eu une illustration de la folie provoquée par cette voiture avec un exemplaire noir mat adjugé 4,7 millions de dollars, soit un peu plus de 4,1 millions de nos euros.C’est dans ce contexte que la maison Ferrari s’apprête à décliner l’auto en version découvrable. On ignore encore si elle se nommera Spider ou Aperta, mais on sait qu’elle sera disponible en choix avec un hard top en fibres de carbone ou un toit souple. Bien sûr, le châssis est adapté à ces nouvelles contraintes et devrait conserver toute la rigidité de la version fermée que nous connaissons. Aucun chiffre concernant la production de l’auto ne circule encore, mais la marque assure que le carnet de commandes s’est rempli après les présentations en avant-première aux clients. Qui s’en étonnera ?