Côté look, la Griso en jette un max, c'est sûr et certain ! Deviner sa cylindrée moyenne est impossible, de plus celle ci n'est mentionnée nulle part sur l'habillage. Ni vu, ni connu, vous avez l'air d'en avoir une grosse surtout que le moteur architectural déborde de partout. Imaginez un peu à la terrasse des bistrots, l'été, les belles filles et les autres (ben oui, quoi...) auront peine à en détourner le regard.Plein les yeux, plein les jambes, elle partage la base mécanique de la Breva huit-cinquante à quelques coquetteries près. La magie de l'électronique ainsi que la libération du couple infernal boîte à air/ échappement permettent de lui offrir un peu plus de pêche ou moins de mollesse que sa petite sœur, c'est selon. Un peu moins pataude à la remise en vitesse que la Breva, elle se fera rapidement distancer par la 1100, c'est normal.Si 76 ch pour près de 230 kg à sec suffisaient pour fabriquer une balle, ça se saurait, depuis le temps... Le châssis indulgent conserve une maniabilité suffisante, eu égard à la longueur totale. Le freinage, venu lui aussi de la Breva, assure des bons ralentissements et le nouvel ensemble de transmission fait oublier l'ancien, à la vitesse grand V.Boîte, embrayage, cardan à parallélogramme fonctionnent parfaitement et c'est tant mieux car la maison a tendance à rester enracinée dans ses traditions en tous genres.Tarifée 1 100 € de moins que la 1100, la Griso 850 n'en a que l'aspect tout en s'en tenant éloignée en termes d'agrément. Une fille facile mais pas passionnante, c'est nouveau chez Guzzi, ça vient de sortir !