Lorsque l’on est dominant dans le secteur des airbags et que la majorité des marques se fournissent chez vous, vous avez beau commettre des erreurs et même les dissimuler, vous n’êtes pas pour autant condamné lorsque votre supercherie meurtrière est percée au grand jour.C’est la leçon à retenir d’un cas Takata dont les errements ont causé seize morts de par le monde. De quoi se faire traîner en justice et payer des condamnations, mais pas de quoi mettre la clé sous la porte. Takata devait survivre et pour y arriver, les Japonais ont passé un accord avec un équipementier automobile américain propriété d’un groupe chinois.Il s’agit de KSS pour Key Safety Systems propriété du groupe Ningbo Joyson et qui sera donc le partenaire chargé de lui apporter un soutien financier. Il s’agit de l’épilogue d’une procédure de sélection d'un soutien financier pour éponger l'ardoise du remplacement de ses airbags défaillants. On rappellera que l’agence Reuters avait rapporté en janvier que le fond de capital-investissement Bain Capital s'était associé à KSS en vue du sauvetage de l'équipementier japonais.