Par §jul533ld
Fallait pas tricher !
Volkswagen : le dieselgate plombe encore les (bons) résultats du groupe !
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Par §jul533ld
Fallait pas tricher !
Par §Tea183cM
on va pas les plaindre non plus.
Par smartboy
Je trouve qu'ils s'en sortent très très bien, grace à la protection de l'Europe … adoubée par les acheteurs qui ont minimisé (voir oublié) la gravité des faits.
Reste à savoir s'ils vont bien placer leurs billes en misant à fond sur l'électrique - en ayant en arrière pensée le marché Chinois - car rien n'est prêt pour le passage au tout électrique : que ce soit au niveau technologie, autonomie, infrastructures, temps de recharge, utilisation des ressources naturelles, équilibre commercial (les batteries ne sont pas européennes), prix de vente ou sécurité (en cas d'accident), il y a nombre de freins pour la diffusion de masse des autos électriques.
De plus, les Chinois sont particulièrement rusés et montrent ces derniers temps leur volonté de prendre le dessus sur l'industrie automobile mondiale : rachat de marques célèbres ( Volvo, Saab, Rover, MG), prise de participation (Mercedes Benz - Smart, PSA), partenariats locaux qui fragilisent les occidentaux ( Ford, PSA …) sont autant de signes qui laissent à penser qu'ils ne sont en rien amicaux et tenteront de bouffer VAG en le torpillant sur leur marché le jour venu.
Par anneaux nîmes.
En réponse à meiji851
Une triche que les US transforment en racket organisé.
La note vient de grimper a 27 milliards de dollars, pour 475 000 véhicules écoulés là bas sur plusieurs années.
Pour des Jetta TDI vendues neuve 15/20 000$ ...
Les Etats Unis racketent le pauvre groupe VAG ?
Il me semblait bien que ce ne sont pas les USA qui ont fraudé à l'homologation des véhicule du groupe VAG....
Pas plus qu'il ne me semble que ce soit les USA qui aient obligé VAG à négocié son amende pour échapper à des sanction encore plus lourde après un jugement périlleux pour le groupe.
Mais consolez vous donc.
VAG se porte très bien.
bien à l'abris de son lobbying Européen ils peuvent continuer à pratiquer un dumping efficace et se remplir les poches comme pas deux.
Et ils ont bien raison de le faire.
Qui se priverait de gruger quelques gogos quand ça rapporte autant ? Personne.
Moi je dis Bravo. Sincèrement Bravo.
Par HULK35
En réponse à anneaux nîmes.
Les Etats Unis racketent le pauvre groupe VAG ?
Il me semblait bien que ce ne sont pas les USA qui ont fraudé à l'homologation des véhicule du groupe VAG....
Pas plus qu'il ne me semble que ce soit les USA qui aient obligé VAG à négocié son amende pour échapper à des sanction encore plus lourde après un jugement périlleux pour le groupe.
Mais consolez vous donc.
VAG se porte très bien.
bien à l'abris de son lobbying Européen ils peuvent continuer à pratiquer un dumping efficace et se remplir les poches comme pas deux.
Et ils ont bien raison de le faire.
Qui se priverait de gruger quelques gogos quand ça rapporte autant ? Personne.
Moi je dis Bravo. Sincèrement Bravo.
Vous dites:
"Il me semblait bien que ce ne sont pas les USA qui ont fraudé à l'homologation des véhicule du groupe VAG...."
Pas sûr, les test d'homologation américains ont une vocation protectionniste manifeste.
Vous dites aussi:
"Qui se priverait de gruger quelques gogos quand ça rapporte autant ?"
Sincèrement je préfère nettement rouler derrière une VW plutôt que derrière votre Renault:
https://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-et-santé-publique-les-résultats-des-tests-en-images
https://www.transportenvironment.org/publications/dieselgate-who-what-how
Par nicotdi
Le rapport met en évidence une variation, plus ou moins significative selon les véhicules, les parcours et les éléments analysés, entre les mesures d’homologation de l’EPA et les tests en conditions réelles effectués par le CAFEE.
Au total, l’impression qui se dégage est donc que l’ICCT et le CAFEE n’ont cherché que ce qu’ils avaient décidé de trouver.
C. Une opération de storytelling
Le récit de la découverte de la fraude de Volkswagen présente par ailleurs toutes les caractéristiques du storytelling : une petite ONG indépendante découvre un problème presque par hasard et demande au petit centre de recherche d’une petite université d’en découvrir la cause ; un modeste chercheur, avec son équipe de quatre personnes et son budget de 50 000 dollars, démasque en quelques mois la supercherie grossière d’une multinationale florissante.
Aucun journal n’a conduit d’enquête approfondie sur ce récit. Il aurait pourtant été intéressant de relever que la Climate Works Foundation, le principal financeur de l’ICCT (8 920 000 $ sur 9150 891 $ sur en 2012, 8205000 $ sur 11 266 298 $ en 2013)6, reçoit des subventions de la Ford Foundation. L’existence de ce lien justifierait à elle seule une véritable investigation.
De manière plus significative encore, la page d’accueil du site du CAFEE a subi des changements importants au cours des deux dernières années. Le 27 février 2014, on y lisait que le CAFEE conduisait des recherches pour une variété d’entreprises et d’organisations, dont les constructeurs Ford et General Motors :
Cette information était encore présente le 1er janvier 2016
En revanche, elle a été supprimée le 8 février 2016. On ne trouve plus aucune mention des deux constructeurs américains sur le site
La disparition de cette information est-elle fortuite ?
D. La justice au service de l’économie
L’attitude des autorités américaines révèle quant à elle des objectifs assez éloignés des préoccupations sanitaires.
Dans le cadre de la procédure civile qu’ils ont ouverte le 4 janvier 2016 contre Volkswagen, le département de la justice américain et l’EPA réclament une amende de plus de 20 milliards de dollars : au moins 32 500 dollars par véhicule et au moins 2 750 dollars par logiciel. Ce montant est tout à fait disproportionné au regard des précédents. En 2014, Toyota a reçu une amende d’1,2 milliard de dollars – la plus importante de l’histoire pour dans le secteur automobile – pour avoir « sciemment minimisé l'ampleur des défauts constatés par ses propres équipes sur certains de ses véhicules » ; il était apparu qu’« au
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★ Les dessous de l’affaire Volkswagen ★
moins cinq personnes étaient décédées dans des accidents impliquant une accélération non contrôlée ». Le 17 septembre 2015, soit la veille du l’éclatement du scandale Volkswagen, General Motors a reçu une amende de 900 millions de dollars « pour avoir caché des informations sur un défaut mécanique ayant causé 124 décès et des centaines de blessés ». Le traitement varie donc selon les constructeurs : l’amende de Toyota est supérieure à celle de General Motors alors que le nombre de décès attribués à ses manquements est vingt- cinq fois inférieur ; l’amende réclamée en janvier 2016 à Volkswagen est plus de vingt fois supérieure à celle infligée à General Motors quatre mois plus tôt alors qu’aucun décès n’a été attribué aux manquements de Volkswagen. Au vu de ces éléments, on peut raisonnablement supposer que l’attitude des autorités américaines est motivée autant par l’objectif d’affaiblir un concurrent que par la volonté de réprimer une fraude.
Les poursuites engagées contre Volkswagen s’inscrivent en outre dans un contexte plus large : la multiplication des amendes infligées par les autorités américaines à des entreprises étrangères, et en particulier à des entreprises européennes. Au cours des dernières années, Alstom, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore HSBC ont été sanctionnés par la justice américaine. C’est souvent au titre de la lutte anti-corruption que cette dernière mène son action : le périmètre d’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) a en effet été étendu aux entreprises étrangères en 1998. Les chiffres sont éloquents : « Fin 2014, un rapport de l'OCDE indiquait que, depuis 1999, les Etats-Unis (étaient) à l'origine de près de la moitié des sanctions prises dans le monde pour corruption transnationale. » Il est vrai que des entreprises américaines sont également concernées, mais le fait est que, « sur les 10 plus grosses amendes infligées aux Etats-Unis pour corruption, 7 d'entre elles ont concerné des sociétés non américaines »7. A cela s’ajoute une série de textes (lois Helms-Burton et D'Amato, loi Dodd-Frank, Foreign Account Tax Compliance Act, etc.) qui confèrent à la justice américaine des pouvoirs extraterritoriaux dans des domaines variés.
Notons enfin que, pour les entreprises condamnées, les dégâts ne sont pas seulement d’ordre pécuniaire: elles n’ont souvent d’autre solution, pour limiter le montant de l’amende, que de transmettre à la justice américaine de nombreux documents confidentiels, voire d’accepter la présence durable d’un contrôleur « indépendant » chargé de « vérifier [qu’elles se conforment] bien à toutes les règles de la compliance américaine »8. Le risque de pillage technologique est alors réel.
E. Un timing parfait
Le dernier élément à prendre en compte est le timing de l’affaire, si bien rôdé qu’il est très
difficile de croire à un ensemble d’heureux hasards.
1. Echiquier économique
Lorsque l’affaire a éclaté, Volkswagen venait de devenir le premier constructeur mondial. La coïncidence est d’autant plus troublante que l’enquête ayant abouti à la condamnation de Toyota à une amende d’1,2 milliard de dollars en 2014 avait été lancée peu après que le constructeur japonais eut ravi la première mondiale à General Motors, leader pendant soixante-dix ans.
https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
Par v_tootsie
En réponse à meiji851
Une triche que les US transforment en racket organisé.
La note vient de grimper a 27 milliards de dollars, pour 475 000 véhicules écoulés là bas sur plusieurs années.
Pour des Jetta TDI vendues neuve 15/20 000$ ...
Faudrait-il verser une petite larme sur le sort de cette entreprise ?
Ils ont vendu des produits trafiqués partout dans le monde, et on hormis aux usa, il sont peinards.
Et encore, il n'y même pas eu procès.
Par v_tootsie
En réponse à nicotdi
Le rapport met en évidence une variation, plus ou moins significative selon les véhicules, les parcours et les éléments analysés, entre les mesures d’homologation de l’EPA et les tests en conditions réelles effectués par le CAFEE.
Au total, l’impression qui se dégage est donc que l’ICCT et le CAFEE n’ont cherché que ce qu’ils avaient décidé de trouver.
C. Une opération de storytelling
Le récit de la découverte de la fraude de Volkswagen présente par ailleurs toutes les caractéristiques du storytelling : une petite ONG indépendante découvre un problème presque par hasard et demande au petit centre de recherche d’une petite université d’en découvrir la cause ; un modeste chercheur, avec son équipe de quatre personnes et son budget de 50 000 dollars, démasque en quelques mois la supercherie grossière d’une multinationale florissante.
Aucun journal n’a conduit d’enquête approfondie sur ce récit. Il aurait pourtant été intéressant de relever que la Climate Works Foundation, le principal financeur de l’ICCT (8 920 000 $ sur 9150 891 $ sur en 2012, 8205000 $ sur 11 266 298 $ en 2013)6, reçoit des subventions de la Ford Foundation. L’existence de ce lien justifierait à elle seule une véritable investigation.
De manière plus significative encore, la page d’accueil du site du CAFEE a subi des changements importants au cours des deux dernières années. Le 27 février 2014, on y lisait que le CAFEE conduisait des recherches pour une variété d’entreprises et d’organisations, dont les constructeurs Ford et General Motors :
Cette information était encore présente le 1er janvier 2016
En revanche, elle a été supprimée le 8 février 2016. On ne trouve plus aucune mention des deux constructeurs américains sur le site
La disparition de cette information est-elle fortuite ?
D. La justice au service de l’économie
L’attitude des autorités américaines révèle quant à elle des objectifs assez éloignés des préoccupations sanitaires.
Dans le cadre de la procédure civile qu’ils ont ouverte le 4 janvier 2016 contre Volkswagen, le département de la justice américain et l’EPA réclament une amende de plus de 20 milliards de dollars : au moins 32 500 dollars par véhicule et au moins 2 750 dollars par logiciel. Ce montant est tout à fait disproportionné au regard des précédents. En 2014, Toyota a reçu une amende d’1,2 milliard de dollars – la plus importante de l’histoire pour dans le secteur automobile – pour avoir « sciemment minimisé l'ampleur des défauts constatés par ses propres équipes sur certains de ses véhicules » ; il était apparu qu’« au
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★ Les dessous de l’affaire Volkswagen ★
moins cinq personnes étaient décédées dans des accidents impliquant une accélération non contrôlée ». Le 17 septembre 2015, soit la veille du l’éclatement du scandale Volkswagen, General Motors a reçu une amende de 900 millions de dollars « pour avoir caché des informations sur un défaut mécanique ayant causé 124 décès et des centaines de blessés ». Le traitement varie donc selon les constructeurs : l’amende de Toyota est supérieure à celle de General Motors alors que le nombre de décès attribués à ses manquements est vingt- cinq fois inférieur ; l’amende réclamée en janvier 2016 à Volkswagen est plus de vingt fois supérieure à celle infligée à General Motors quatre mois plus tôt alors qu’aucun décès n’a été attribué aux manquements de Volkswagen. Au vu de ces éléments, on peut raisonnablement supposer que l’attitude des autorités américaines est motivée autant par l’objectif d’affaiblir un concurrent que par la volonté de réprimer une fraude.
Les poursuites engagées contre Volkswagen s’inscrivent en outre dans un contexte plus large : la multiplication des amendes infligées par les autorités américaines à des entreprises étrangères, et en particulier à des entreprises européennes. Au cours des dernières années, Alstom, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore HSBC ont été sanctionnés par la justice américaine. C’est souvent au titre de la lutte anti-corruption que cette dernière mène son action : le périmètre d’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) a en effet été étendu aux entreprises étrangères en 1998. Les chiffres sont éloquents : « Fin 2014, un rapport de l'OCDE indiquait que, depuis 1999, les Etats-Unis (étaient) à l'origine de près de la moitié des sanctions prises dans le monde pour corruption transnationale. » Il est vrai que des entreprises américaines sont également concernées, mais le fait est que, « sur les 10 plus grosses amendes infligées aux Etats-Unis pour corruption, 7 d'entre elles ont concerné des sociétés non américaines »7. A cela s’ajoute une série de textes (lois Helms-Burton et D'Amato, loi Dodd-Frank, Foreign Account Tax Compliance Act, etc.) qui confèrent à la justice américaine des pouvoirs extraterritoriaux dans des domaines variés.
Notons enfin que, pour les entreprises condamnées, les dégâts ne sont pas seulement d’ordre pécuniaire: elles n’ont souvent d’autre solution, pour limiter le montant de l’amende, que de transmettre à la justice américaine de nombreux documents confidentiels, voire d’accepter la présence durable d’un contrôleur « indépendant » chargé de « vérifier [qu’elles se conforment] bien à toutes les règles de la compliance américaine »8. Le risque de pillage technologique est alors réel.
E. Un timing parfait
Le dernier élément à prendre en compte est le timing de l’affaire, si bien rôdé qu’il est très
difficile de croire à un ensemble d’heureux hasards.
1. Echiquier économique
Lorsque l’affaire a éclaté, Volkswagen venait de devenir le premier constructeur mondial. La coïncidence est d’autant plus troublante que l’enquête ayant abouti à la condamnation de Toyota à une amende d’1,2 milliard de dollars en 2014 avait été lancée peu après que le constructeur japonais eut ravi la première mondiale à General Motors, leader pendant soixante-dix ans.
https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
Encore un complot judéo-maçonnique....
Par HULK35
En réponse à v_tootsie
Faudrait-il verser une petite larme sur le sort de cette entreprise ?
Ils ont vendu des produits trafiqués partout dans le monde, et on hormis aux usa, il sont peinards.
Et encore, il n'y même pas eu procès.
Heureusement que Renault n'était pas présent aux USA, sinon c'était le dépôt de bilan immédiat:
https://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-et-santé-publique-les-résultats-des-tests-en-images
https://www.transportenvironment.org/publications/dieselgate-who-what-how
Par §For385Sd
Ben oui qu'est ce que tu veux Renault ne sera jamais enmerdé
Par pierrepaul
je pense qu'il y a d'autres constructeurs qui on aussi triché !
Par caffellatte
En réponse à nicotdi
Le rapport met en évidence une variation, plus ou moins significative selon les véhicules, les parcours et les éléments analysés, entre les mesures d’homologation de l’EPA et les tests en conditions réelles effectués par le CAFEE.
Au total, l’impression qui se dégage est donc que l’ICCT et le CAFEE n’ont cherché que ce qu’ils avaient décidé de trouver.
C. Une opération de storytelling
Le récit de la découverte de la fraude de Volkswagen présente par ailleurs toutes les caractéristiques du storytelling : une petite ONG indépendante découvre un problème presque par hasard et demande au petit centre de recherche d’une petite université d’en découvrir la cause ; un modeste chercheur, avec son équipe de quatre personnes et son budget de 50 000 dollars, démasque en quelques mois la supercherie grossière d’une multinationale florissante.
Aucun journal n’a conduit d’enquête approfondie sur ce récit. Il aurait pourtant été intéressant de relever que la Climate Works Foundation, le principal financeur de l’ICCT (8 920 000 $ sur 9150 891 $ sur en 2012, 8205000 $ sur 11 266 298 $ en 2013)6, reçoit des subventions de la Ford Foundation. L’existence de ce lien justifierait à elle seule une véritable investigation.
De manière plus significative encore, la page d’accueil du site du CAFEE a subi des changements importants au cours des deux dernières années. Le 27 février 2014, on y lisait que le CAFEE conduisait des recherches pour une variété d’entreprises et d’organisations, dont les constructeurs Ford et General Motors :
Cette information était encore présente le 1er janvier 2016
En revanche, elle a été supprimée le 8 février 2016. On ne trouve plus aucune mention des deux constructeurs américains sur le site
La disparition de cette information est-elle fortuite ?
D. La justice au service de l’économie
L’attitude des autorités américaines révèle quant à elle des objectifs assez éloignés des préoccupations sanitaires.
Dans le cadre de la procédure civile qu’ils ont ouverte le 4 janvier 2016 contre Volkswagen, le département de la justice américain et l’EPA réclament une amende de plus de 20 milliards de dollars : au moins 32 500 dollars par véhicule et au moins 2 750 dollars par logiciel. Ce montant est tout à fait disproportionné au regard des précédents. En 2014, Toyota a reçu une amende d’1,2 milliard de dollars – la plus importante de l’histoire pour dans le secteur automobile – pour avoir « sciemment minimisé l'ampleur des défauts constatés par ses propres équipes sur certains de ses véhicules » ; il était apparu qu’« au
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★ Les dessous de l’affaire Volkswagen ★
moins cinq personnes étaient décédées dans des accidents impliquant une accélération non contrôlée ». Le 17 septembre 2015, soit la veille du l’éclatement du scandale Volkswagen, General Motors a reçu une amende de 900 millions de dollars « pour avoir caché des informations sur un défaut mécanique ayant causé 124 décès et des centaines de blessés ». Le traitement varie donc selon les constructeurs : l’amende de Toyota est supérieure à celle de General Motors alors que le nombre de décès attribués à ses manquements est vingt- cinq fois inférieur ; l’amende réclamée en janvier 2016 à Volkswagen est plus de vingt fois supérieure à celle infligée à General Motors quatre mois plus tôt alors qu’aucun décès n’a été attribué aux manquements de Volkswagen. Au vu de ces éléments, on peut raisonnablement supposer que l’attitude des autorités américaines est motivée autant par l’objectif d’affaiblir un concurrent que par la volonté de réprimer une fraude.
Les poursuites engagées contre Volkswagen s’inscrivent en outre dans un contexte plus large : la multiplication des amendes infligées par les autorités américaines à des entreprises étrangères, et en particulier à des entreprises européennes. Au cours des dernières années, Alstom, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore HSBC ont été sanctionnés par la justice américaine. C’est souvent au titre de la lutte anti-corruption que cette dernière mène son action : le périmètre d’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) a en effet été étendu aux entreprises étrangères en 1998. Les chiffres sont éloquents : « Fin 2014, un rapport de l'OCDE indiquait que, depuis 1999, les Etats-Unis (étaient) à l'origine de près de la moitié des sanctions prises dans le monde pour corruption transnationale. » Il est vrai que des entreprises américaines sont également concernées, mais le fait est que, « sur les 10 plus grosses amendes infligées aux Etats-Unis pour corruption, 7 d'entre elles ont concerné des sociétés non américaines »7. A cela s’ajoute une série de textes (lois Helms-Burton et D'Amato, loi Dodd-Frank, Foreign Account Tax Compliance Act, etc.) qui confèrent à la justice américaine des pouvoirs extraterritoriaux dans des domaines variés.
Notons enfin que, pour les entreprises condamnées, les dégâts ne sont pas seulement d’ordre pécuniaire: elles n’ont souvent d’autre solution, pour limiter le montant de l’amende, que de transmettre à la justice américaine de nombreux documents confidentiels, voire d’accepter la présence durable d’un contrôleur « indépendant » chargé de « vérifier [qu’elles se conforment] bien à toutes les règles de la compliance américaine »8. Le risque de pillage technologique est alors réel.
E. Un timing parfait
Le dernier élément à prendre en compte est le timing de l’affaire, si bien rôdé qu’il est très
difficile de croire à un ensemble d’heureux hasards.
1. Echiquier économique
Lorsque l’affaire a éclaté, Volkswagen venait de devenir le premier constructeur mondial. La coïncidence est d’autant plus troublante que l’enquête ayant abouti à la condamnation de Toyota à une amende d’1,2 milliard de dollars en 2014 avait été lancée peu après que le constructeur japonais eut ravi la première mondiale à General Motors, leader pendant soixante-dix ans.
https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
rien a rajouter
Par nicotdi
Encore un grand merci à notre ami Ceyal pour avoir donner ce lien il y a quelques mois
Par Gil9795
Sûrement pas en France : "l'État: les taux d'émissions sont anormaux !
Renault : Ok on vire les 3/4 des effectifs et on délocalisé le siège!
L'état : les taux sont normaux, tout est réglementaire"
Plus de sujet.
Par pat d pau
En réponse à HULK35
Les Américains qui ont tenté de nous convaincre qu'un Pickup V8 essence et ses 18 litres aux cents polluerait moins qu'une Passat Tdi avec 5.5 l/100?
Manifestement avec vous ça a pris...
les USA parlent des fraudes sur le Nox pas de la "pollution"..
Je vois que la propagande allemande a bien fonctionné sur vous.
Par pat d pau
En réponse à HULK35
Heureusement que Renault n'était pas présent aux USA, sinon c'était le dépôt de bilan immédiat:
https://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-et-santé-publique-les-résultats-des-tests-en-images
https://www.transportenvironment.org/publications/dieselgate-who-what-how
azh bon renault/nissan c'est pas une alliance ? donc les nissan au USA n'ont rien a voir avec le groupe renault/nissan ?
Vous allez dans le sens des japonnais, c'est bon ca.
Par pat d pau
En réponse à nicotdi
Le rapport met en évidence une variation, plus ou moins significative selon les véhicules, les parcours et les éléments analysés, entre les mesures d’homologation de l’EPA et les tests en conditions réelles effectués par le CAFEE.
Au total, l’impression qui se dégage est donc que l’ICCT et le CAFEE n’ont cherché que ce qu’ils avaient décidé de trouver.
C. Une opération de storytelling
Le récit de la découverte de la fraude de Volkswagen présente par ailleurs toutes les caractéristiques du storytelling : une petite ONG indépendante découvre un problème presque par hasard et demande au petit centre de recherche d’une petite université d’en découvrir la cause ; un modeste chercheur, avec son équipe de quatre personnes et son budget de 50 000 dollars, démasque en quelques mois la supercherie grossière d’une multinationale florissante.
Aucun journal n’a conduit d’enquête approfondie sur ce récit. Il aurait pourtant été intéressant de relever que la Climate Works Foundation, le principal financeur de l’ICCT (8 920 000 $ sur 9150 891 $ sur en 2012, 8205000 $ sur 11 266 298 $ en 2013)6, reçoit des subventions de la Ford Foundation. L’existence de ce lien justifierait à elle seule une véritable investigation.
De manière plus significative encore, la page d’accueil du site du CAFEE a subi des changements importants au cours des deux dernières années. Le 27 février 2014, on y lisait que le CAFEE conduisait des recherches pour une variété d’entreprises et d’organisations, dont les constructeurs Ford et General Motors :
Cette information était encore présente le 1er janvier 2016
En revanche, elle a été supprimée le 8 février 2016. On ne trouve plus aucune mention des deux constructeurs américains sur le site
La disparition de cette information est-elle fortuite ?
D. La justice au service de l’économie
L’attitude des autorités américaines révèle quant à elle des objectifs assez éloignés des préoccupations sanitaires.
Dans le cadre de la procédure civile qu’ils ont ouverte le 4 janvier 2016 contre Volkswagen, le département de la justice américain et l’EPA réclament une amende de plus de 20 milliards de dollars : au moins 32 500 dollars par véhicule et au moins 2 750 dollars par logiciel. Ce montant est tout à fait disproportionné au regard des précédents. En 2014, Toyota a reçu une amende d’1,2 milliard de dollars – la plus importante de l’histoire pour dans le secteur automobile – pour avoir « sciemment minimisé l'ampleur des défauts constatés par ses propres équipes sur certains de ses véhicules » ; il était apparu qu’« au
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★ Les dessous de l’affaire Volkswagen ★
moins cinq personnes étaient décédées dans des accidents impliquant une accélération non contrôlée ». Le 17 septembre 2015, soit la veille du l’éclatement du scandale Volkswagen, General Motors a reçu une amende de 900 millions de dollars « pour avoir caché des informations sur un défaut mécanique ayant causé 124 décès et des centaines de blessés ». Le traitement varie donc selon les constructeurs : l’amende de Toyota est supérieure à celle de General Motors alors que le nombre de décès attribués à ses manquements est vingt- cinq fois inférieur ; l’amende réclamée en janvier 2016 à Volkswagen est plus de vingt fois supérieure à celle infligée à General Motors quatre mois plus tôt alors qu’aucun décès n’a été attribué aux manquements de Volkswagen. Au vu de ces éléments, on peut raisonnablement supposer que l’attitude des autorités américaines est motivée autant par l’objectif d’affaiblir un concurrent que par la volonté de réprimer une fraude.
Les poursuites engagées contre Volkswagen s’inscrivent en outre dans un contexte plus large : la multiplication des amendes infligées par les autorités américaines à des entreprises étrangères, et en particulier à des entreprises européennes. Au cours des dernières années, Alstom, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore HSBC ont été sanctionnés par la justice américaine. C’est souvent au titre de la lutte anti-corruption que cette dernière mène son action : le périmètre d’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) a en effet été étendu aux entreprises étrangères en 1998. Les chiffres sont éloquents : « Fin 2014, un rapport de l'OCDE indiquait que, depuis 1999, les Etats-Unis (étaient) à l'origine de près de la moitié des sanctions prises dans le monde pour corruption transnationale. » Il est vrai que des entreprises américaines sont également concernées, mais le fait est que, « sur les 10 plus grosses amendes infligées aux Etats-Unis pour corruption, 7 d'entre elles ont concerné des sociétés non américaines »7. A cela s’ajoute une série de textes (lois Helms-Burton et D'Amato, loi Dodd-Frank, Foreign Account Tax Compliance Act, etc.) qui confèrent à la justice américaine des pouvoirs extraterritoriaux dans des domaines variés.
Notons enfin que, pour les entreprises condamnées, les dégâts ne sont pas seulement d’ordre pécuniaire: elles n’ont souvent d’autre solution, pour limiter le montant de l’amende, que de transmettre à la justice américaine de nombreux documents confidentiels, voire d’accepter la présence durable d’un contrôleur « indépendant » chargé de « vérifier [qu’elles se conforment] bien à toutes les règles de la compliance américaine »8. Le risque de pillage technologique est alors réel.
E. Un timing parfait
Le dernier élément à prendre en compte est le timing de l’affaire, si bien rôdé qu’il est très
difficile de croire à un ensemble d’heureux hasards.
1. Echiquier économique
Lorsque l’affaire a éclaté, Volkswagen venait de devenir le premier constructeur mondial. La coïncidence est d’autant plus troublante que l’enquête ayant abouti à la condamnation de Toyota à une amende d’1,2 milliard de dollars en 2014 avait été lancée peu après que le constructeur japonais eut ravi la première mondiale à General Motors, leader pendant soixante-dix ans.
https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
ahaha les fanboy VAG explique tout ca en s'appuyant sur l'amende de Toyota.... tres drôle...
Ils passent leur temps a tapper sur Toy et maintenant ca melange Toy a VAG pour "essayer d''expliquer" qu'il y a le mechant americian... faut vraiment aller chez le psy
Par pat d pau
En réponse à HULK35
Vous dites:
"Il me semblait bien que ce ne sont pas les USA qui ont fraudé à l'homologation des véhicule du groupe VAG...."
Pas sûr, les test d'homologation américains ont une vocation protectionniste manifeste.
Vous dites aussi:
"Qui se priverait de gruger quelques gogos quand ça rapporte autant ?"
Sincèrement je préfère nettement rouler derrière une VW plutôt que derrière votre Renault:
https://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-et-santé-publique-les-résultats-des-tests-en-images
https://www.transportenvironment.org/publications/dieselgate-who-what-how
Comme tu n'as pas la fibre, je te conseille de lire des articles sur le dieselgate.. apparemetn t'as pas compris.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/15/dieselgate-l-ancien-pdg-de-volkswagen-inculpe-de-fraude-en-allemagne_5450433_3234.html
L’ancien patron, forcé à la démission en septembre 2015, a toujours affirmé n’avoir rien su des manipulations de millions de véhicules diesel de son groupe jusqu’à ce qu’elles soient dénoncées par les autorités américaines de protection de l’environnement.
Par pat d pau
En réponse à
Commentaire supprimé.
le pb c'est le SCR que VAG ne voulait pas installer. (chez PSA depuis 2013, y'a 6 ans)
Par smartboy
En réponse à nicotdi
Encore un grand merci à notre ami Ceyal pour avoir donner ce lien il y a quelques mois
Un merci pour qui ? Pour les clients VAG ?
Je ne te reproche nullement tes prises de décision et ta préférence pour les produits vag : il est heureux que des utilisateurs soient satisfaits et si vag réussit à survivre à cette histoire c'est bien grace a ses clients.
Mais cette histoire est quand même très nauséabonde et nullement excusable. On est bien d'accord sur le fait que les usa sont hyper protectionnistes et qu'ils épargnent leurs groupes, y compris FCA. Cependant on ne peut trouver aucune moralité aux pratiques - bien réelles - du groupe VAG.
Après, chacun voit les choses comme il veut : l'industriel est en tous cas très content de trouver autant de clients " grugés " le soutenir.
Personnellement je suis pragmatique : si l'auto me plais et la fiabilité et le sav sont au rdv cela me va. Si je suis déçu je passe à autre chose … Pour vag j'ai failli tomber dans la marmite ( Beetle cabrio à prix très intéressant chez un mandataire célèbre), je ne suis donc pas sectaire contrairement à de nombreux participants au forum qui doivent être trop jeunes pour savoir que ce qui compte ce n'est pas le logo.
Par nicotdi
En réponse à pat d pau
ahaha les fanboy VAG explique tout ca en s'appuyant sur l'amende de Toyota.... tres drôle...
Ils passent leur temps a tapper sur Toy et maintenant ca melange Toy a VAG pour "essayer d''expliquer" qu'il y a le mechant americian... faut vraiment aller chez le psy
Echiquier politique
Les négociations sur le TAFTA ont débuté en juillet 2013. De ce point de vue, l’affaire Volkswagen présente au moins deux avantages pour les Etats-Unis.
L’un des principaux atouts des Européens dans la négociation est la conviction largement partagée que les normes américaines sont moins strictes, notamment au niveau environnemental et sanitaire, que les normes européennes. L’affaire Volkswagen donne au contraire le sentiment que ce sont les Européens qui sont font preuve de laxisme. L’impact est d’autant plus important que c’est l’Allemagne, à laquelle est associée une image de rigueur dans le monde entier, qui est prise en flagrant délit. La position des Européens s’en trouve affaiblie, comme l’a déploré la commissaire au commerce, Cecilia Malmström : « J'ai passé beaucoup de temps à expliquer aux Américains qu'en Europe nous avions les normes environnementales les plus strictes, et maintenant il apparaît que nous ne sommes pas parfaits. »
Selon une étude du Petersen Institute of International Economics, un think tank américain, les constructeurs européens devraient engranger « les trois quarts environ » des 18 milliards de profit annuels que pourrait générer le TAFTA. L’affaiblissement de Volkswagen, et le coup d’arrêt donné à sa progression sur le territoire américain, ainsi que, plus généralement, le discrédit jeté sur le diesel par l’affaire, arrivent donc à point nommé.
Echiquier sociétal
L’affaire Volkswagen a éclaté deux mois avant le début de la COP 21, qui s’est déroulée à Paris.Depuis de nombreuses années, les Etats-Unis sont très critiqués – par les Européens au premier chef – pour leur réticence à prendre des mesures contre le réchauffement
climatique : ils n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto et ont largement contribué à l’échec du sommet de Copenhague en concluant un accord parallèle avec la Chine.
Or l’affaire Volkswagen a eu pour conséquence, d’une part, de déplacer le débat du problème des émissions de gaz à effet de serre vers celui de la santé publique, et, d’autre part, d’entraver la capacité des Européens à formuler des reproches envers les Etats-Unis sur le plan environnemental. Elle a donc renforcé la position des Américains en vue de la COP 21.
Par v_tootsie
En réponse à nicotdi
Non mais les faits sont là et cela n excuse en rien la fraude de vw ... mais tu ne trouves pas bizarre que cette petite ONG est co financée en partie par Ford et GM ?
En ce cas, et si cette ONG est inféodée aux constructeurs américains,
pourquoi n'ont-ils pas fait de même avec toutes les marques vendant des autos sur leur territoire ?
Et, s'il y a un doute quant à l'intégrité de cette ONG, pourquoi VW n'est pas allé au procès ?
Par §Com311IJ
Après avoir lu l'article et tous les commentaires, je m'interroge au sujet du titre de l'article : "le dieselgate plombe encore les (bons) résultats du groupe !"
Conscient des suspicions de tricheries sur le même sujet chez d'autres constructeurs, je me pose la question suivante : si ce groupe de constructeurs automobiles a réalisé un bon chiffre d'affaire, c'est qu'il y a eu un grand nombre de consommateurs pour acheter leurs véhicules.
Consommateurs que ça ne dérangent pas d'acheter des véhicules avec une belle image de "tricheurs pollueurs"...
Les raisons d'acheter un véhicule de ce groupe doivent donc être différentes...
Ou alors les gens ont la mémoire courte.
Par ailleurs, une autre question que je me poserai si j'étais à la place de leurs clients : ce constructeur a ouvertement triché avec les normes de pollution, mais avec quoi a-t-il triché d'autre ?
Par nicotdi
En réponse à smartboy
Un merci pour qui ? Pour les clients VAG ?
Je ne te reproche nullement tes prises de décision et ta préférence pour les produits vag : il est heureux que des utilisateurs soient satisfaits et si vag réussit à survivre à cette histoire c'est bien grace a ses clients.
Mais cette histoire est quand même très nauséabonde et nullement excusable. On est bien d'accord sur le fait que les usa sont hyper protectionnistes et qu'ils épargnent leurs groupes, y compris FCA. Cependant on ne peut trouver aucune moralité aux pratiques - bien réelles - du groupe VAG.
Après, chacun voit les choses comme il veut : l'industriel est en tous cas très content de trouver autant de clients " grugés " le soutenir.
Personnellement je suis pragmatique : si l'auto me plais et la fiabilité et le sav sont au rdv cela me va. Si je suis déçu je passe à autre chose … Pour vag j'ai failli tomber dans la marmite ( Beetle cabrio à prix très intéressant chez un mandataire célèbre), je ne suis donc pas sectaire contrairement à de nombreux participants au forum qui doivent être trop jeunes pour savoir que ce qui compte ce n'est pas le logo.
C est ce que j ai dit malgré les faits de protectionnisme de la part des américains cela n excuse en rien la fraude massive de vw
Par contre il faut pas venir pleurer en disant que vw est protégé en Europe car la France comme l Italie continuent à étouffer le dieselgate pour leurs constructeurs et encore pire en France où le pôle santé du tgi de paris a dédouané de fraude Daimler ( merci Renault ) et Opel ( merci PSA )
Par nicotdi
En réponse à v_tootsie
En ce cas, et si cette ONG est inféodée aux constructeurs américains,
pourquoi n'ont-ils pas fait de même avec toutes les marques vendant des autos sur leur territoire ?
Et, s'il y a un doute quant à l'intégrité de cette ONG, pourquoi VW n'est pas allé au procès ?
Et pourquoi GM a été condamné à une mini amende en 2014 après avoir été de nouveau privatisé ( après avoir été nationalisé en 2009 )
Pourquoi FCA après la découverte de 8 logiciels truqueurs aux states à décidé de payer une amende au lieu d aller au procès ?
Pourquoi l état italien a. procédé à des tests sur les émissions de nox dans un laboratoire indépendant chez tous les constructeurs et que Fiat par contre a été testé par Fiat lui même lol
Pourquoi la France a procédé en juillet dernier à des nouveaux tests pour Renault et Fiat ( soit 3eme tests en 3 ans et que l on donne toujours pas les résultats ou du moins que le tgi de Paris donne pas ses conclusions prévues en novembre 2018 ?
Pourquoi pourquoi pourquoi ? Lol
Par v_tootsie
En réponse à nicotdi
Et pourquoi GM a été condamné à une mini amende en 2014 après avoir été de nouveau privatisé ( après avoir été nationalisé en 2009 )
Pourquoi FCA après la découverte de 8 logiciels truqueurs aux states à décidé de payer une amende au lieu d aller au procès ?
Pourquoi l état italien a. procédé à des tests sur les émissions de nox dans un laboratoire indépendant chez tous les constructeurs et que Fiat par contre a été testé par Fiat lui même lol
Pourquoi la France a procédé en juillet dernier à des nouveaux tests pour Renault et Fiat ( soit 3eme tests en 3 ans et que l on donne toujours pas les résultats ou du moins que le tgi de Paris donne pas ses conclusions prévues en novembre 2018 ?
Pourquoi pourquoi pourquoi ? Lol
j'irais même jusqu'à dire Warum ?
Par pechtoc
Il est clair que l'amende de VAG aux US est démesuré par rapport à d'autre amende, pour des fautes bien plus grave. Car qu'on soit clair, les US attaquant une compagnie (peu importe son origine) pour une soucis de pollution, c'est à se pouffer de rire.
Après, on ne va pas dire que VAG ne méritait pas une amende, mais clairement, où vont et à quoi seront utilisé ces 27 milliards ? Si c'est investit de manière intelligente pour l'environnement (vu qu'à la base on attaque VAG sur ça), oui, mais là on se doute bien que ça va juste finir dans quelques poches et rien d'autre.
Qu'on aime ou non VAG, peu importe, mais se réjouir de voir les US ch*er sur l'UE de la sorte, j'ai du mal à comprendre. VAG est un pilier économique de l'UE, laisser les US s'acharner dessus pour tenter de fragiliser l'économie Européenne n'a rien d'amusant. Et il est donc logique que l'UE tente de maintenir se pilier et évite de s'acharner dessus, car si ce pilier s'écroule, il est bien possible que beaucoup d'autres structures reposant sur ce pilier s'écroule avec (chateau de carte).
Un peu de réflexion en évitant ces guerres de bas du front pro-marques.
Comme ceux qui espérait que PSA se casse la gueule en rachetant Opel, et j'en passe. PSA fait parti des acteurs économique important en UE.
Par §JPS676Et
On va voir maintenant la facture retour avec les Boeings 737max cloués au sol à cause d'un problème de crash. La facture va monter et l'arrêt des commandes coûter très très cher. Et puis, quelles seront les personnes suffisamment gonflées pour monter dedans lorsqu'on nous dira que tout est rentré dans l'ordre…
A bon entendeur !!!!!
Par nicotdi
En réponse à §JPS676Et
On va voir maintenant la facture retour avec les Boeings 737max cloués au sol à cause d'un problème de crash. La facture va monter et l'arrêt des commandes coûter très très cher. Et puis, quelles seront les personnes suffisamment gonflées pour monter dedans lorsqu'on nous dira que tout est rentré dans l'ordre…
A bon entendeur !!!!!
Bah faut juste vérifier que la compagnie aérienne paie l option « système d'alerte en cas de dysfonctionnement logiciel «
Boeing 737 MAX : le système d'alerte en cas de dysfonctionnement logiciel était devenu... une option payante
https://www.google.fr/amp/s/www.sciencesetavenir.fr/high-tech/transports/boeing-737-max-le-systeme-d-alerte-une-option-payante_133330.amp
Par HULK35
En réponse à pat d pau
Comme tu n'as pas la fibre, je te conseille de lire des articles sur le dieselgate.. apparemetn t'as pas compris.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/15/dieselgate-l-ancien-pdg-de-volkswagen-inculpe-de-fraude-en-allemagne_5450433_3234.html
L’ancien patron, forcé à la démission en septembre 2015, a toujours affirmé n’avoir rien su des manipulations de millions de véhicules diesel de son groupe jusqu’à ce qu’elles soient dénoncées par les autorités américaines de protection de l’environnement.
J'avais lu cet article et j'avais bien regretté que. la justice Francaise soit aussi naïve à l'égard des assertions de Carlos GHOSN qui lui n'a pas triché (mais juste optimisé...).malgré des résultats ..calamiteux aux tests de pollution des DCI
Par v_tootsie
En réponse à nicotdi
Bah faut juste vérifier que la compagnie aérienne paie l option « système d'alerte en cas de dysfonctionnement logiciel «
Boeing 737 MAX : le système d'alerte en cas de dysfonctionnement logiciel était devenu... une option payante
https://www.google.fr/amp/s/www.sciencesetavenir.fr/high-tech/transports/boeing-737-max-le-systeme-d-alerte-une-option-payante_133330.amp
une idée d'un transfuge de chez Porsche ?
Par SteppeOuais
En réponse à nicotdi
Le rapport met en évidence une variation, plus ou moins significative selon les véhicules, les parcours et les éléments analysés, entre les mesures d’homologation de l’EPA et les tests en conditions réelles effectués par le CAFEE.
Au total, l’impression qui se dégage est donc que l’ICCT et le CAFEE n’ont cherché que ce qu’ils avaient décidé de trouver.
C. Une opération de storytelling
Le récit de la découverte de la fraude de Volkswagen présente par ailleurs toutes les caractéristiques du storytelling : une petite ONG indépendante découvre un problème presque par hasard et demande au petit centre de recherche d’une petite université d’en découvrir la cause ; un modeste chercheur, avec son équipe de quatre personnes et son budget de 50 000 dollars, démasque en quelques mois la supercherie grossière d’une multinationale florissante.
Aucun journal n’a conduit d’enquête approfondie sur ce récit. Il aurait pourtant été intéressant de relever que la Climate Works Foundation, le principal financeur de l’ICCT (8 920 000 $ sur 9150 891 $ sur en 2012, 8205000 $ sur 11 266 298 $ en 2013)6, reçoit des subventions de la Ford Foundation. L’existence de ce lien justifierait à elle seule une véritable investigation.
De manière plus significative encore, la page d’accueil du site du CAFEE a subi des changements importants au cours des deux dernières années. Le 27 février 2014, on y lisait que le CAFEE conduisait des recherches pour une variété d’entreprises et d’organisations, dont les constructeurs Ford et General Motors :
Cette information était encore présente le 1er janvier 2016
En revanche, elle a été supprimée le 8 février 2016. On ne trouve plus aucune mention des deux constructeurs américains sur le site
La disparition de cette information est-elle fortuite ?
D. La justice au service de l’économie
L’attitude des autorités américaines révèle quant à elle des objectifs assez éloignés des préoccupations sanitaires.
Dans le cadre de la procédure civile qu’ils ont ouverte le 4 janvier 2016 contre Volkswagen, le département de la justice américain et l’EPA réclament une amende de plus de 20 milliards de dollars : au moins 32 500 dollars par véhicule et au moins 2 750 dollars par logiciel. Ce montant est tout à fait disproportionné au regard des précédents. En 2014, Toyota a reçu une amende d’1,2 milliard de dollars – la plus importante de l’histoire pour dans le secteur automobile – pour avoir « sciemment minimisé l'ampleur des défauts constatés par ses propres équipes sur certains de ses véhicules » ; il était apparu qu’« au
14
★ Les dessous de l’affaire Volkswagen ★
moins cinq personnes étaient décédées dans des accidents impliquant une accélération non contrôlée ». Le 17 septembre 2015, soit la veille du l’éclatement du scandale Volkswagen, General Motors a reçu une amende de 900 millions de dollars « pour avoir caché des informations sur un défaut mécanique ayant causé 124 décès et des centaines de blessés ». Le traitement varie donc selon les constructeurs : l’amende de Toyota est supérieure à celle de General Motors alors que le nombre de décès attribués à ses manquements est vingt- cinq fois inférieur ; l’amende réclamée en janvier 2016 à Volkswagen est plus de vingt fois supérieure à celle infligée à General Motors quatre mois plus tôt alors qu’aucun décès n’a été attribué aux manquements de Volkswagen. Au vu de ces éléments, on peut raisonnablement supposer que l’attitude des autorités américaines est motivée autant par l’objectif d’affaiblir un concurrent que par la volonté de réprimer une fraude.
Les poursuites engagées contre Volkswagen s’inscrivent en outre dans un contexte plus large : la multiplication des amendes infligées par les autorités américaines à des entreprises étrangères, et en particulier à des entreprises européennes. Au cours des dernières années, Alstom, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore HSBC ont été sanctionnés par la justice américaine. C’est souvent au titre de la lutte anti-corruption que cette dernière mène son action : le périmètre d’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) a en effet été étendu aux entreprises étrangères en 1998. Les chiffres sont éloquents : « Fin 2014, un rapport de l'OCDE indiquait que, depuis 1999, les Etats-Unis (étaient) à l'origine de près de la moitié des sanctions prises dans le monde pour corruption transnationale. » Il est vrai que des entreprises américaines sont également concernées, mais le fait est que, « sur les 10 plus grosses amendes infligées aux Etats-Unis pour corruption, 7 d'entre elles ont concerné des sociétés non américaines »7. A cela s’ajoute une série de textes (lois Helms-Burton et D'Amato, loi Dodd-Frank, Foreign Account Tax Compliance Act, etc.) qui confèrent à la justice américaine des pouvoirs extraterritoriaux dans des domaines variés.
Notons enfin que, pour les entreprises condamnées, les dégâts ne sont pas seulement d’ordre pécuniaire: elles n’ont souvent d’autre solution, pour limiter le montant de l’amende, que de transmettre à la justice américaine de nombreux documents confidentiels, voire d’accepter la présence durable d’un contrôleur « indépendant » chargé de « vérifier [qu’elles se conforment] bien à toutes les règles de la compliance américaine »8. Le risque de pillage technologique est alors réel.
E. Un timing parfait
Le dernier élément à prendre en compte est le timing de l’affaire, si bien rôdé qu’il est très
difficile de croire à un ensemble d’heureux hasards.
1. Echiquier économique
Lorsque l’affaire a éclaté, Volkswagen venait de devenir le premier constructeur mondial. La coïncidence est d’autant plus troublante que l’enquête ayant abouti à la condamnation de Toyota à une amende d’1,2 milliard de dollars en 2014 avait été lancée peu après que le constructeur japonais eut ravi la première mondiale à General Motors, leader pendant soixante-dix ans.
https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
Moi aussi je peux faire du copier coller :
L'ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, ainsi que quatre responsables du constructeur automobile, ont été inculpés dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé lundi le parquet allemand.
Une inculpation pour "fraude" et "violation de la loi contre la concurrence déloyale". Le parquet de Brunswick a inculpé Martin Winterkorn notamment de "fraude" et de "violation de la loi contre la concurrence déloyale", accusant l'ancien PDG "de n'avoir pas divulgué aux autorités et clients en Europe et aux USA des manipulations illégales de moteurs diesel après en avoir eu connaissance", écrit le parquet dans un communiqué. Réagissant à cette information, Volkwagen a estimé qu'il s'agissait du résultat "d'investigations contre des individus sur lesquelles Volkswagen ne souhaite pas se prononcer".
https://www.europe1.fr/economie/dieselgate-lex-pdg-de-volkswagen-inculpe-de-fraude-en-allemagne-3892187
Donc l'Europe aussi veut condamner les coupables kubistes, y'a pas que les ricains...même les Allemands eux-mêmes veulent que le Kube paie le prix fort, ce qu'il n'a pas encore fait étant protégé par la législation européenne qui ne facilite pas les class actions à l'américaine.
Par nicotdi
En réponse à SteppeOuais
Moi aussi je peux faire du copier coller :
L'ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, ainsi que quatre responsables du constructeur automobile, ont été inculpés dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé lundi le parquet allemand.
Une inculpation pour "fraude" et "violation de la loi contre la concurrence déloyale". Le parquet de Brunswick a inculpé Martin Winterkorn notamment de "fraude" et de "violation de la loi contre la concurrence déloyale", accusant l'ancien PDG "de n'avoir pas divulgué aux autorités et clients en Europe et aux USA des manipulations illégales de moteurs diesel après en avoir eu connaissance", écrit le parquet dans un communiqué. Réagissant à cette information, Volkwagen a estimé qu'il s'agissait du résultat "d'investigations contre des individus sur lesquelles Volkswagen ne souhaite pas se prononcer".
https://www.europe1.fr/economie/dieselgate-lex-pdg-de-volkswagen-inculpe-de-fraude-en-allemagne-3892187
Donc l'Europe aussi veut condamner les coupables kubistes, y'a pas que les ricains...même les Allemands eux-mêmes veulent que le Kube paie le prix fort, ce qu'il n'a pas encore fait étant protégé par la législation européenne qui ne facilite pas les class actions à l'américaine.
Donc l'Europe aussi veut condamner les coupables kubistes, y'a pas que les ricains...même les Allemands eux-mêmes veulent que le Kube paie le prix fort, ce qu'il n'a pas encore fait étant protégé par la législation européenne qui ne facilite pas les class actions à l'américaine.
T essaies pas à la pensée c est décidément pas ton truc ... classe action possible depuis décembre en Allemagne et depuis 2015 en France sauf que pour la France il faut d abord une condamnation par la justice d abord et comme les juges du pôle santé du tgi de Paris sont corrompus tu peux toujours attendre :)
Par Floran_
Dur dur de regagner la confiance des consommateurs
Par §ves138zR
C'est juste une bonne excuse pour payer moins d'impôts... qu'elle bande de looser ...
Par §Ver628eV
Je l'avais dit que les prunes tomberont encore.....Les Vag ne comptent pour des prunes....Après vu le ralentissement en Chine 2019 l'année 2019 va être dure.....A confirmer.
Par v_tootsie
En réponse à
Commentaire supprimé.
Le succès de VW ne serait donc qu'une histoire d'image et de marketing ?
Par §cud873cx
En réponse à HULK35
Vous dites:
"Il me semblait bien que ce ne sont pas les USA qui ont fraudé à l'homologation des véhicule du groupe VAG...."
Pas sûr, les test d'homologation américains ont une vocation protectionniste manifeste.
Vous dites aussi:
"Qui se priverait de gruger quelques gogos quand ça rapporte autant ?"
Sincèrement je préfère nettement rouler derrière une VW plutôt que derrière votre Renault:
https://www.fne.asso.fr/communiques/diesel-et-santé-publique-les-résultats-des-tests-en-images
https://www.transportenvironment.org/publications/dieselgate-who-what-how
Comment en 2019 vous continuez a clamer leur innocence alors même quel es boss ont avoué...
Il faut vraiment être un aficionados ignare.... en tout cas c est grâce a des gens comme vous que des trump sont élu digne des rednecks
Par §cud873cx
Bien sur ils ont même vendu une image de robustesse et fiabilité qu ils n ont pas.
Il y a pas a dire le marketing c est la base des dernières années pour être un succès.
Par Philippe2446
En réponse à pat d pau
azh bon renault/nissan c'est pas une alliance ? donc les nissan au USA n'ont rien a voir avec le groupe renault/nissan ?
Vous allez dans le sens des japonnais, c'est bon ca.
La présence d'un groupe ou d'une Alliance dans un pays ne nécessite pas la présence de tous les moteurs vendus par cette alliance ou ce groupe. Le 1.5 dCi épinglé des dizaines de fois dans tous les rapports possibles (Transport et Environnement, France Nature environnement, ADAC, Commission Royal...) n'a tout simplement jamais été vendu aux USA. Le 2.0 TDI (qui était avec son proche cousin le 1.6TDI au coeur du dieselgate), oui. En masse. C'est toute la différence.
Par Philippe2446
En réponse à SteppeOuais
Moi aussi je peux faire du copier coller :
L'ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, ainsi que quatre responsables du constructeur automobile, ont été inculpés dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé lundi le parquet allemand.
Une inculpation pour "fraude" et "violation de la loi contre la concurrence déloyale". Le parquet de Brunswick a inculpé Martin Winterkorn notamment de "fraude" et de "violation de la loi contre la concurrence déloyale", accusant l'ancien PDG "de n'avoir pas divulgué aux autorités et clients en Europe et aux USA des manipulations illégales de moteurs diesel après en avoir eu connaissance", écrit le parquet dans un communiqué. Réagissant à cette information, Volkwagen a estimé qu'il s'agissait du résultat "d'investigations contre des individus sur lesquelles Volkswagen ne souhaite pas se prononcer".
https://www.europe1.fr/economie/dieselgate-lex-pdg-de-volkswagen-inculpe-de-fraude-en-allemagne-3892187
Donc l'Europe aussi veut condamner les coupables kubistes, y'a pas que les ricains...même les Allemands eux-mêmes veulent que le Kube paie le prix fort, ce qu'il n'a pas encore fait étant protégé par la législation européenne qui ne facilite pas les class actions à l'américaine.
Je ne vois pas le rapport. A aucun moment nicotdi n'a nié le Dieselgate dans son copier-coller, qui est très instructif même s'il aurait dû citer sa source... La responsabilité de certains dirigeants ne fait aucun doute (pas plus que chez d'autres constructeurs, mais passons...) même si elle reste à prouver juridiquement pour nombre d'entre eux.
Ce sont les sommes exigées par la justice américaines qui sont systématiquement nettement plus élevées pour un constructeur étranger qui posent question, et sont pointées du doigt dans le texte!
Si tu avais lu, tu l'aurais su...
Par nicotdi
En réponse à Philippe2446
Je ne vois pas le rapport. A aucun moment nicotdi n'a nié le Dieselgate dans son copier-coller, qui est très instructif même s'il aurait dû citer sa source... La responsabilité de certains dirigeants ne fait aucun doute (pas plus que chez d'autres constructeurs, mais passons...) même si elle reste à prouver juridiquement pour nombre d'entre eux.
Ce sont les sommes exigées par la justice américaines qui sont systématiquement nettement plus élevées pour un constructeur étranger qui posent question, et sont pointées du doigt dans le texte!
Si tu avais lu, tu l'aurais su...
J'avais mis le lien : https://www.ege.fr/download/affaire_volkswagen_GE2016.pdf
Et comme tu le dis si bien j'ai effectivement jamais nié le dieselgate et encore moins la responsabilité des dirigeants de vw
Par disvar81
Le groupe VW s'en sort très bien d'autant que l'Etat Français par exemple n'a jamais réclamé ni les trop versés en bonus, ni le manque à gagner sur les malus pour les véhicules vendus par le groupe sur notre territoire.
Des plaintes contre l'Etat sont en préparation .
Par nicotdi
En réponse à disvar81
Le groupe VW s'en sort très bien d'autant que l'Etat Français par exemple n'a jamais réclamé ni les trop versés en bonus, ni le manque à gagner sur les malus pour les véhicules vendus par le groupe sur notre territoire.
Des plaintes contre l'Etat sont en préparation .
" Des plaintes contre l'Etat sont en préparation "
Tu peux développer ? :)
Par §Ver628eV
Après la Commission Européenne, la Chine va à son tour enquêter sur une possible entente
entre les constructeurs allemands. Les groupes BMW, Daimler et Volkswagen se seraient
CHINE
LA CHINE VA À SON TOUR ENQUÊTER SUR UNE POSSIBLE ENTENTE
ENTRE LES CONSTRUCTEURS ALLEMANDS
entendus pour retarder le lancement de technologies d’abaissement des émissions polluantes.
En mai, la Commissaire européenne Margrethe Vestager avait déjà prévenu que les trois groupes
allemands pouvaient avoir violé les règles européennes de la concurrence.
Les autorités chinoises de la concurrence ont demandé des informations à Volkswagen, Audi et
Porsche.
Daimler – qui a signalé cette possible entente aux autorités européennes – a déclaré coopérer
pleinement avec les autorités chinoises tandis que BMW a uniquement confirmé avoir été en
contact avec les régulateurs chinois.
En outre, BMW a indiqué qu’il prévoyait de provisionner une somme de plus d’un milliard d’euros
sur ces résultats du premier trimestre, en cas d’une procédure judiciaire en Europe, tout en rejetant
le bien-fondé des accusations.
Volkswagen enfin a déclaré vouloir étudier les accusations de Mme Vestager, tout en précisant ne
pas avoir eu accès aux dossiers d’enquête de la Commission Européenne.
Si les accusations aboutissent, ça va faire très mal............Les bilans avenirs vont s'alourdir de prunes en veux tu en voilà......Vive les provisions....
Par disvar81
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-france-enterre-t-elle-son-dieselgate_2037125.html
La fin de l'article est terrifiante, près de 7000 décès...
Même si c'est dur à chiffrer les assoc ne lâchent pas le morceau.
La justice US a su mettre en perspective les conséquences des affaires:
Des fautes de conception reconnues avec conséquences mortelles pour GM et TOYOTA.
Des tromperies délibérées d'une agence fédérale US avec des conséquences gravissimes sur la santé de milliers de personnes.
Tu trouves que l'amende est injuste, moi j'estime que VAG s'en tire bien
Par disvar81
Et on a aussi appris que VAG avait dépensé 23 millions d'€ pour mettre à jour son logiciel de triche.
Et cela va coûter très cher à l'ancien PDG du groupe qui est aujourd'hui accusé de faits très grave en Allemagne
Les faits sont têtus et les moulins de Dieu moulent lentement mais jusqu’à la fin
Par nicotdi
En réponse à disvar81
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-france-enterre-t-elle-son-dieselgate_2037125.html
La fin de l'article est terrifiante, près de 7000 décès...
Même si c'est dur à chiffrer les assoc ne lâchent pas le morceau.
La justice US a su mettre en perspective les conséquences des affaires:
Des fautes de conception reconnues avec conséquences mortelles pour GM et TOYOTA.
Des tromperies délibérées d'une agence fédérale US avec des conséquences gravissimes sur la santé de milliers de personnes.
Tu trouves que l'amende est injuste, moi j'estime que VAG s'en tire bien
Si vw doit être condamné en Europe pour avoir tué des gens à cause des émissions de nox trop élevées alors Renault doit carrément disparaître lol
Par pechtoc
En réponse à disvar81
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-france-enterre-t-elle-son-dieselgate_2037125.html
La fin de l'article est terrifiante, près de 7000 décès...
Même si c'est dur à chiffrer les assoc ne lâchent pas le morceau.
La justice US a su mettre en perspective les conséquences des affaires:
Des fautes de conception reconnues avec conséquences mortelles pour GM et TOYOTA.
Des tromperies délibérées d'une agence fédérale US avec des conséquences gravissimes sur la santé de milliers de personnes.
Tu trouves que l'amende est injuste, moi j'estime que VAG s'en tire bien
Sauf que non, tu ne peux absolument pas lier un décès à des rejets de NOx d'un véhicule précis, donc ce sont des estimations sorties d'une pochette surprise. Juridiquement ça vaut pas un clou. C'est comme essayer de condamner qqn avec comme seul argument "Franchement, il a une gueule de terroriste, c'est évident que c'est lui"
Pour GM et TOYOTA, pas de doute possible sur les morts.
Par disvar81
En réponse à pechtoc
Sauf que non, tu ne peux absolument pas lier un décès à des rejets de NOx d'un véhicule précis, donc ce sont des estimations sorties d'une pochette surprise. Juridiquement ça vaut pas un clou. C'est comme essayer de condamner qqn avec comme seul argument "Franchement, il a une gueule de terroriste, c'est évident que c'est lui"
Pour GM et TOYOTA, pas de doute possible sur les morts.
Je suis d'accord, des certitudes dans 2 cas, des probabilités dans le 3eme... Mais une différence fondamentale dans les faits générateurs, deux erreurs contre une tromperie organisée.
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