Constructeurs et pétroliers s'allient pour investir dans l'hydrogène
Plusieurs grands industriels et constructeurs ont décidé de s'associer et d'officialiser la chose lors du sommet économique de Davos. Le but ? Favoriser le développement de l'hydrogène, qui n'avance guère ces dernières années. Le manque d'infrastructures et de véhicules est aujourd'hui toujours aussi important.
Electrique ou hydrogène ? Les constructeurs ne choisissent pas tous la même voie, même si le premier semble être de plus en plus plébiscité. Il faut dire que c'est aussi la seule technologie que l'on maîtrise plus ou moins aujourd'hui, l'hydrogène se heurtant encore à trop d'obstacles. La donne pourrait cependant évoluer dans les années à venir grâce à la collaboration (enfin !) entre pétroliers, spécialistes de l'énergie et constructeurs automobiles.
Toyota, BMW, Hyundai, Honda, Mercedes ou encore Kawasaki ont annoncé une alliance avec Total, Royal Dutch Shell, Engie, Air Liquide, Linde, Anglo American ou encore Michelin pour que le développement de ce carburant dans les transports soit accéléré.
Aujourd'hui, il est quasiment nul. Ne comptons pas vraiment sur les maigres ventes des Toyota Mirai et autres Honda FCV, l'hydrogène est dans une impasse, principalement à cause de l'absence totale de réseau de pompes à hydrogène, mais aussi à cause du manque d'avancées dans le domaine, alors que l'électrique ne cesse de progresser.
Chaque entreprise présente dans cet accord devra investir presque deux milliards d'euros par an entre 2018 et 2022 afin de donner un boost à l'hydrogène. Il reste maintenant à savoir si cet élément primaire de l'univers pourra être produit (relativement) proprement, sans quoi nous continuerons de tourner en rond. Et là encore, ce n'est pas une mince affaire, même si certains constructeurs tentent des expériences à petite échelle.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération