Contrôle technique des motos et scooters : bientôt un dispositif alternatif ?
Retoquée par Emmanuel Macron lui-même, la mise en place du contrôle technique des motos et scooters tel qu’il était prévu a été a abandonnée. À la place, le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé « un dispositif alternatif » axé sur la sécurité, la lutte contre les nuisances et la protection de l’environnement.
Véritable imbroglio en plein cœur de l’été, le contrôle technique des motos et scooters vient de passer une nouvelle étape. Officialisée par un décret, puis annulée par le président de la République, Emmanuel Macron en personne, la mise en place du contrôle technique tel qu’il était prévu (ou envisagé) a été abandonnée. Dans un premier temps.
En lieu et place de ce contrôle technique, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé ce vendredi 3 septembre vouloir mettre en place un « dispositif alternatif » . Un dispositif qui aura pour but de renforcer la sécurité routière, lutter contre les nuisances sonores et la pollution des véhicules…
Interrogé au micro de RMC, Djebbari a confirmé l’intention du gouvernement de « faire mieux pour plus simple », pour répondre « aux enjeux de sécurité routière, de lutte contre les nuisances sonores et de protection de l'environnement par une politique incitative d'accompagnement et non punitive. » Au menu, le renforcement de la sécurité par la formation et l’amélioration de la voirie, des radars sonores pour faire la chasse aux deux-roues trop bruyants et un projet de prime à la conversion pour favoriser l’achat de véhicules plus « propres ».
Instauré par décret le 11 août dernier pour une mise en application dès 2023, le contrôle technique des deux, trois et quatre roues, 50 cm3 et voitures sans permis devrait donc être repensé de façon collective avec les associations de motards. C’est toujours ça de gagné.
La suite au prochain épisode.
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