Dacia Sandero : les premières images de l'essai en direct (+ premières impressions de conduite)
Manuel Cailliot , mis à jour
La Dacia Sandero 2 est morte, vive la Dacia Sandero 3 ! La marque franco-roumaine renouvelle en effet sa citadine polyvalente. Et comme entre la première et la seconde génération, il y a cette fois encore un bond dans les prestations. Nous vous livrons aussi nos premières impressions de conduite.
La marque Dacia n'en finit pas de grimper vers les cimes. Rappelons que la Sandero (y compris Sandero Stepway, sa version baroudeuse) est toujours la voiture la plus vendue aux particuliers dans notre pays.
Et cette fin d'année 2020 voit l'avènement de la troisième génération de cette citadine polyvalente low cost.
Enfin, low cost... De moins en moins. Car ce nouvel opus gravit encore une marche au niveau des prestations, du moins sur le papier. Et notre essai permettra de déterminer si oui ou non, c'est aussi vrai dans la vraie vie.
Cette Sandero 3 est désormais basée sur une plateforme dernier cri, celle de la Clio 5. Elle adopte d'ailleurs certaines motorisations de cette dernière, en l'occurrence les 3 cylindres SCe et TCe, en 65 ch atmosphérique, 90 ch turbo et 100 ch turbo carburant au GPL. Elle est même disponible avec une nouvelle boîte auto CVT.
Les dimensions sont aussi en hausse, surtout en largeur, et le volume de coffre progresse de 8 litres, avec 328 litres.
Enfin, stylistiquement, la Sandero ne ressemble plus à une voiture basique de pays émergents. Cette dernière génération s'affine, est plus basse, adopte un capot bombé, des surfaces plus galbées et à l'arrière, les hanches sont larges et le vitrage remonte au niveau du montant arrière. Cela fait beaucoup penser à... la Clio.
L'habitacle fait lui aussi sa révolution. Il apparaît visuellement comme bien plus qualitatif, avec un écran multimédia de 8 pouces qui surplombe la console centrale (selon la finition et l'option multimédia souscrite), et un bandeau en tissu qui court sur toute la façade. Le reste des plastiques est toujours dur, mais franchement, la montée en gamme semble impressionnante. Nous verrons cela.
Les prix sont déjà connus, si ils augmentent de quelques centaines d'euros, à partir de 8 690 €, cela est compensé par une amélioration de la dotation en équipement de série (freinage d'urgence automatique, allumage auto des feux, appel d'urgence e-call, etc.)
Vidéo réalisée le 20 novembre 2020. Désormais disponible en replay.
Nos premières impressions de conduite
Nous avons eu à l'essai un modèle doté de la motorisation 1.0 TCe 90 ch, en boîte mécanique 6 rapports. Il s'agit du récent 3 cylindres, utilisé sur la Clio 5, ici dans une définition 90 ch, une puissance équivalente à l'ancien 0.9 TCe 90.
La nouvelle Sandero repose aussi sur la même plateforme CMF-B, utilisée également par la Clio 5. Nous en attendions beaucoup, car elle est moderne et devait permettre à la franco-roumaine de monter d'un cran en termes de comportement.
Est-ce la cas ? La réponse est oui. L'empattement allongé et les voies élargies permettent de proposer un comportement routier amélioré. Les trains roulants revus amènent un roulis moindre que sur la Sandero 2, tout en préservant l'excellent niveau de confort qui était le sien.
La nouvelle direction à assistance électrique variable (au lieu d'hydraulique précedemment) est convaincante. Ni trop molle, ni trop dure, que ce soit en manoeuvre ou sur route. Elle ne transmet par contre pas beaucoup d'informations.
Le bloc TCe 90 est suffisamment vif sur les premiers rapports pour conférer un bon allant à la Sandero. Les reprises sont même consistantes en 4e et 5e, par contre la 6e est très longue et sera à réserver aux parcours autoroutiers à vitesse stabilisée. La boîte en elle-même, nouvelle, est bien étagée jusqu'en 5e et d'un maniement agréable.
La consommation reste correcte, nous avons réalisé (relevé à l'ODB) sur un parcours mêlant ville et route de campagne, une valeur de 6,9 l de moyenne. On peut descendre autour de 6 litres en extra-urbain pur. Par contre, lors des passages dynamiques de notre essai, et en ville pure, on flirte avec les 9 litres. Ce n'est pas si étonnant, les 3 cylindres ont tendance à boire dès qu'on sort de leur zone de confort.
Autre point négatif, l'insonorisation. Malgré les améliorations apportées, on entend encore beaucoup le moteur à l'accélération, et il fait un bruit de turbine d'avion assez déroutant au début, mais pas si déplaisant au final. Par contre, les bruits de roulement sont assez importants, en provenance essentiellement des passages de roue, manifestement peu isolés.
Globalement, la Sandero 3 améliore donc ses prestations et son compromis confort/comportement, malgré quelques bémols.
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