Dakar 2014 - l'histoire du jour : stock-car dans le désert
L'histoire du jour que l'on vous contera tout au long de ce Dakar 2014, sera heureuse ou non en fonction de ce qui nous aura marqué de l'étape précédente. Aujourd'hui on s'attarde sur l'histoire d'Axel Heilenkotter, pilote, Sherco, chilien de 49 ans qui a connu un début de rallye difficile. Mais l'histoire que nous vous racontons aujourd'hui date d'avant hier lorsqu'Axel découvre les dunes du Dakar 2014.
L'an passé, Axel Heilenkotter avait du abandonner sur blessure après s'être fracturé l'épaule lors de la 9ème étape. Cette année, comme en 2013, pour bien faire les choses, Axel s'est offert un guidon officiel chez Sherco. Il est ainsi un des quatre pilotes sous la tente tricolore sur le Bivouac, là même ou Alain Duclos entrepose sa machine, actuellement 4ème du Dakar 2014. Au terme de la première étape, Axel figurait 113ème au guidon de sa Sherco N°62. Une performance qu'il espérait bien améliorer le lendemain dans l'étape reliant San Luis à San Rafael.
Les premiers cordons de dunes arrivent et Axel se loupe sur la crête d'une d'entre elles. Éjecté de sa machine par la droite, il descend en contrebas sans pouvoir s'arrêter. Le temps de remonter la dune à pied avec l'équipement, de reprendre le guidon de sa machine pour la relever et BAMMM ! Un bruit sourd, venant de sa gauche, accompagne le choc qui lui fait perdre la maitrise de sa Sherco, à peine relevée de sa chute. Ce bruit assourdissant provient bien d'une voiture qui continue son Dakar sans même s'arrêter pour prendre des nouvelles de notre pilote chilien complètement bouleversé par ce qu'il vient de se passer. Le Sherco Boy reconnait tout de même la voiture du célèbre Carlos Sainz, champion du monde WRC et déjà vainqueur du Dakar en 2010.
Marqué par cet accrochage, Axel Heilenkotter s'imagine de l'autre coté de la machine (côté gauche, d'où est venue la voiture) avec les conséquences que cela aurait pu engendrer. Plus de peur que de mal pour le pilote qui terminera l'étape et qui pointera à plus de 9h30 du leader.
L'histoire raconte que le soir venu, le madrilène, Carlos Sainz, s'est invité sous la tente Sherco Factory pour s'excuser avouant avoir vu le pilote chilien qu'au dernier moment. Malgré un coup de volant de dernière minute il n'a pu éviter l'accrochage.
Sentinelle, pas sentinelle, les motards du Dakar n'ont pas de carrosserie et, si pour cette fois ça passe sans bobo, il y aurait pu avoir un bilan beaucoup plus lourd pour Axel Heilenkotter qui n'apparait pas dans le résultat de l'étape d'hier mais qui devrait prendre le départ aujourd'hui en 126ème position.
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