De la prévention pour lutter contre les rodéos urbains
Phénomènes en pleine expansion, les rodéos urbains inquiètent de plus les autorités. Si la loi du 3 août 2018 renforce les sanctions contre les rodéos motorisés, le gouvernement mise également sur la prévention avec l’apparition d’un module nommé « Dangers de la pratique du rodéo motorisé » lors de la formation au brevet de sécurité routière.
Pénibles pour les agglomérations et dangereux pour l’ensemble de la population, les rodéos motorisés à deux-roues se multiplient pourtant dans les grandes villes françaises. Si le phénomène n’est pas nouveau, la lutte contre les rodéos urbains se fait de plus en plus intense, aidée par une législation qui se durcit contre leurs auteurs.
Déjà, en 2018, la loi du 3 août renforçait les sanctions contre les rodéos motorisés. Avec une peine d'un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende pour les auteurs des faits, la sanction peut même grimper jusqu'à cinq ans derrière les barreaux et 75 000 euros d'amende en cas de consommation d'alcool ou de stupéfiants. Si elle a permis d’augmenter sensiblement le nombre de condamnations, elle n’a pas empêché les rodéos urbains de se multiplier.
En complément de la partie répressive, l’État va dorénavant miser sur la sensibilisation à la pratique des rodéos motorisés avec l’insertion d’un nouveau module portant sur cette thématique dans les conditions d’obtention du brevet de sécurité routière (BSR), correspondant à la catégorie AM du permis de conduire.
Simplement baptisé « Dangers de la pratique du rodéo motorisé », ce module à pour objet de sensibiliser les jeunes aux dangers de cette pratique en termes de sécurité routière, de les informer sur la réglementation existante et sur les sanctions encourues.
Suffisant pour calmer les ardeurs des fous du guidon ? Pas sûr.
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