Dénonçant le financement du Grand Prix de France de F1, un élu offre un jeu vidéo à Christian Estrosi
Le prochain Grand-Prix de France aura lieu au Castellet dans le Var. Mais la métropole de Nice va participer financièrement au projet, ce qui ne manque pas d'agacer les élus écologistes. L'un d'eux l'a fait savoir avec humour.
La France va enfin retrouver sa place dans le calendrier de la Formule 1. Mais, alors que la saison 2017 commence la semaine prochaine, il faudra attendre juillet 2018 pour entendre vrombir à nouveau les monoplaces dans l'Hexagone. La catégorie reine des sports automobiles fera son retour sur le circuit du Castellet, dans le Var.
Les fans français de F1 peuvent remercier un homme : Christian Estrosi. Le président de la métropole de Nice s'est beaucoup investi dans le projet. Mais cela n'est pas du goût de tout le monde, surtout lorsqu'il est question du financement.
Comme le raconte Nice-Matin, lors de la dernière séance du conseil métropolitain de Nice, Fabrice Decoupigny, un élu écologique, a tenu à le faire savoir de manière très symbolique en offrant à Christian Estrosi un exemplaire du jeu-vidéo Formula 1. Une façon de mettre en avant le côté passionné du président qui l'aurait poussé à engager la métropole dans le groupement d'intérêt public finançant le Grand Prix.
La métropole va signer un chèque de deux millions d'euros par an pendant trois saisons. L'élu écologiste s'étonne ainsi de voir la métropole Nice Côte d'Azur financer un événement « qui a lieu à 2h30 de route de Nice, bouchons compris". Il a ajouté : "À ce compte-là, pourquoi ne pas financer les JO de Paris, à 1h30 de Nice en avion ? Votre rêve nous coûte un peu cher, M. Estrosi. Vous roulez à contresens des priorités."
Semblant plutôt amusé par le cadeau, le président a répondu : "Quand on vient assister à un événement d'ampleur internationale en France, comme un Grand Prix de Formule 1, ce n'est pas dans le Nord-Pas de Calais qu'on a ensuite envie de séjourner. L'endroit que l'on a envie de visiter, c'est la Côte d'Azur".
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