Dyson : premières informations sur les futures autos électriques
Dyson est déjà bien en route pour le développement de sa première voiture électrique. Après Tesla, il s'agira donc du deuxième gros groupe mondial à s'introduire dans un secteur nouveau. Le géant anglais nous dévoile d'ailleurs une partie des premiers brevets déposés.
La voiture électrique avance bien chez Dyson. Le spécialiste britannique de l'électroménager prend une nouvelle direction avec le développement d'une automobile, domaine jusqu'ici totalement inconnu à James Dyson et ses équipes. Mais l'homme étant à la base intéressé par l'automobile, il n'est pas étonnant de le voir créer une nouvelle entité qui emploie déjà plus de 500 personnes, entre le Royaume-Uni, où est basé le centre de recherche, et Singapour.
Piste d'essais, chambres climatiques pour simuler les pires conditions, Dyson n'a pas fait les choses à moitié, signe que le projet est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Evidemment, il faudra surtout surveiller les capacités de production de Dyson une fois le premier véhicule terminé, car c'est surtout cela qui dira si Dyson est en mesure d'être un acteur important du monde automobile, et pas juste une entreprise qui sort quelques milliers d'autos par an, sans réelle implantation à l'échelle européenne ou mondiale.
"De façon significative, bon nombre de nos concurrents se basent sur des formats déjà existants lorsqu’ils conçoivent un véhicule électrique, et y adaptent le système de propulsion électrique. Une telle approche est certes rentable, mais elle a tendance à négliger la possibilité des réductions de masse et d’améliorations sur le plan aérodynamique qui permettrait de favoriser l’efficacité énergétique du véhicule", explique James Dyson.
Ce qui n'est pas totalement vrai puisque, de plus en plus, les marques automobiles développent des modèles électriques à part, sur des plateformes dédiées. C'est notamment le cas du groupe Volkswagen, mais aussi de Renault-Nissan.
Dyson se refuse pour l'instant à confirmer quoi que ce soit, mais le fondateur donne quelques indices : de (très) grandes roues (on parle de 23 pouces !), une hauteur de caisse plutôt importante, des porte-à-faux réduits à leur plus simple expression et un véhicule assez long et imposant. Sur le papier, comme ça, on aurait tendance à dire que c'est tout sauf adapté à la mobilité électrique (qui tire parti d'un véhicule aérodynamique - long et bas -, d'un poids contenu et de faible résistance au roulement), mais Dyson explique que la première auto, prévue pour 2021, est au point dans ces domaines. Vu ses caractéristiques et les concurrents cités (Range Rover, Tesla), il est clair qu'il s'agira d'un véhicule premium. Et si la sauce prend, nous verrons alors certainement d'autres modèles plus accessibles dans le futur, avec la possibilité de la présence de batteries solides.
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