Electrique : le début d’un commencement avec l’Electric Night Ride ?
La moto électrique a du mal à brancher un milieu aux canons bien établis. Mais le courant commence à passer avec des précurseurs qui commencent à s’organiser, à créer, alimenter et faire partager un espace qui commence à s’agrandir. En égérie, une baroudeuse de longue date et motarde émérite dénommée Trui Hanoulle et qui se surnomme Elektrogirl. Tout un programme.
Un constructeur qui défriche le terrain du nom de Zero Motorcycle, des passionnés convaincus et des rassemblements pour fédérer sous la forme d’Electric Night Ride dont une édition a eu lieu à Paris… La moto électrique commence à s’implanter et l’enthousiasme des propriétaires devient communicatif. Un reportage sur le site automobile-prope.com ouvre la voie avec une Trui Hanoulle qui taille la route.
Celle-ci explique : « à travers l’Electric Night Ride qui n’est pas rattaché à un constructeur, nous poursuivons 3 objectifs : une rencontre amicale à deux-roues électriques ; la possibilité de tester des motos et scooters électriques ; faire en sorte que les deux-roues électriques soient visibles du grand public ».
Une expérience qui permet de tirer des enseignements : « une chose est sûre, la recharge rapide et l’harmonisation d’utilisation des bornes sont incontournables pour le développement des motos électriques ». Il y a aussi les mentalités à faire évoluer : « la majorité des motards ne sont pas encore convaincus par la moto électrique. Ils disent qu’il leur manquerait le passage des vitesses et le bruit des moteurs. Pourtant, sans cette grande présence sonore on entend les gens parler dans la rue et le sifflement des oiseaux. Il y a une sorte de gentillesse dans la moto électrique ».
« On est davantage conscient de ce qui se passe autour de nous. On peut facilement répondre à tous les arguments avancés contre la moto électrique. Par exemple, concernant l’absence de bruit de moteur thermique qui serait dangereux pour les piétons. C’est dépassé de penser cela. En ville, les gens sont de plus en plus nombreux à avoir un casque sur les oreilles pour écouter de la musique ou discuter au téléphone. On ne traverse pratiquement plus la rue en se fiant seulement à ses oreilles », estime Elektrogirl.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération