Électrique : une autonomie de 1,000 km en 2020
Si elle était tenue, cette promesse ferait sans doute définitivement basculer le marché de l’automobile dans le tout électrique. Un mode de propulsion dont le seul frein est constitué par son autonomie réduisant son rayon d’action. Mais avec ce trio allemand, le courant pourrait mieux passer. On nous fait espérer 1 000 km avec des batteries en 2020. L’année, décidément, du grand changement.
2020, voilà une échéance largement partagée tant par les tenants de l’automobile autonome que par les inconditionnels de la voiture électrique. Qui se retrouvent d’ailleurs souvent. À présent, c’est un trio allemand qui électrise la cause. Fraunhofer Institute for Ceramic Technologies and Systems IKTS, ThyssenKrupp System Engineering et IAV Automotive Engineering travaillent ainsi sur un nouveau format de batterie lithium qui permet d'envisager un gain d'autonomie et de puissance très significatif.
Ces trois-là ont revu le design et l'interconnexion des batteries avec un concept baptisé EMBATT qui remplace les traditionnels compartiments et les connecteurs par des plaques bipolaires. Les cellules peuvent être empilées les unes sur les autres et un revêtement conducteur est intercalé entre les plaques bipolaires qui fait circuler le courant sur toute la surface de la batterie.
Le gain d'espace est réel et la réduction des résistances électriques améliore les performances. Le Fraunhofer Institute se charge de la conception des plaques bipolaires, ThyssenKrupp System gère la fabrication des batteries et IAV Automotive Engineering les intègrera dans les voitures électriques. La prochaine étape du projet est de fiabiliser le processus de fabrication en vue de son passage à une échelle industrielle. Pour 2020.
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