Emissions polluantes : après les singes, une étude a été menée avec des cobayes humains
Un groupe de 25 jeunes gens a dû respirer des gaz d'échappement pendant plusieurs heures, pour voir les effets des oxydes d'azote sur leur santé.
Les révélations sur les travaux menés par le Groupe européen de recherche sur l'environnement et la santé dans le secteur du transport (EUGT) sont de plus en plus incroyables. Et vont encore plus embarasser les constructeurs allemands qui y sont mélés.
La semaine dernière, le New York Times révélait que cet institut de recherches avait fait respirer à des singes enfermés dans une pièce des gaz d'échappement, afin de démontrer les progrès technologiques pour rendre les moteurs diesels plus propres. L'EUGT aurait reçu des financements de la part de BMW, Mercedes et Volkswagen. Tous ont réagi dans la foulée, pour condamner le test et prendre leurs distances.
Cette fois, on apprend que l'EUGT a fait encore pire. Selon le journal allemand Stuttgarter Zeitung, relayé par Reuters, l'EUGT a commandé une étude scientifique sur les effets des gaz d'échappement sur des hommes. Le test date de 2016, avec environ 25 jeunes en bonne santé qui auraient dû respirer pendant plusieurs heures des oxydes d'azote (NOx) à différentes doses. Le journal précise que les participants étaient volontaires. L'impact des NOx sur la santé des cobayes n'aurait même pas été démontré. L'EUGT a été dissous la même année.
Les constructeurs n'ont pas fait de nouveaux commentaires sur ces révélations.
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