En 2020, on est moins tombé en panne…
…tout simplement parce qu’on a moins roulé. Mais gare aux batteries, notamment durant les beaux jours.
L’activité automobile représente près des deux tiers du chiffre d’affaires des professionnels de l’assistance. Or, par la grâce des confinements successifs auxquels les Français ont été soumis l’an dernier, nos chères voitures ont (un peu) moins connu de défaillances.
Le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA, 9 sociétés d’assistance qui représentent 96 % de la profession) fait ainsi état de 6,4 millions de dossiers traités l’an dernier, ce qui représente une baisse de 10,5% par rapport à 2019. Du jamais vu, de mémoire de dépanneur !
Pour autant, si les sinistres sont moins nombreux, ceux-ci se montrent plus coûteux du fait de la complexité croissante des voitures (ce qui explique pourquoi les primes baissent moins vite que le nombre d’accidents, d’ailleurs).
Dans le détail, on apprend aussi qu’un pic de pannes avait été constaté à la fin mai, ceci en raison de l’immobilisation forcée qui avait littéralement vidé nombre de batteries. D’autre part, le fait de devoir rester dans un périmètre proche de son domicile aura entraîné une hausse des dépannages à moins de 50 km de chez soi (jusqu’à 32% de cas en plus chez certains prestataires).
Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, 2021 suit la même tendance avec une activité très calme au premier trimestre. Tout juste une vague de froid à signaler à la mi-février, laquelle a provoqué un pic d’activité qualifié d’ « exceptionnel » par la SNSA.
Enfin, s’il est encore trop tôt pour dégager de grandes tendances au sujet des voitures électriques, les spécialistes observent que celles-ci font de plus en plus l’objet d’interventions, notamment du fait de leurs difficultés à supporter des températures extrêmes. Cela est d’ailleurs aussi valable pour les voitures thermiques, qui paradoxalement tombent plus en panne de batterie l’été que l’hiver.
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