En 2022, tensions sur les semi-conducteurs et les pneus
Le PDG de Continental, un des plus gros équipementiers automobiles au monde, prévient que la crise des semi-conducteurs va continuer en 2022. Il y aurait également de la tension sur le marché du pneumatique.
Le client en quête d'une automobile ou bien de nouvelles montes de pneu est prévenu : s'il a déjà remarqué une hausse des prix en 2021, il ne faudra pas s'attendre à un relâchement en 2022. C'est en tout ce qu'a confirmé Wolfgang Schäfer, le directeur financier de Continental, un des plus gros équipementiers mondial pour l'automobile.
D'une part, le prix des matières premières qui constituent un pneu n'a cessé d'augmenter : le baril de pétrole, tout comme le caoutchouc naturel mais aussi l'acier qui sert de tringle et de ceinture à un pneu.
"Nous devons compenser la position des coûts et répercuter également les coûts plus élevés des matériaux. Nous l'avons déjà fait et continuerons de le faire si les prix des matières premières continuent d'augmenter", précise Schäfer, qui reste par ailleurs très pessimiste concernant les semi-conducteurs : "nous voyons, pour 2022, que les quantités que nous obtiendrons ne seront pas suffisantes pour résoudre le problème".
L'intéressé rappelle avec justesse que si les carnets de commandes de grandes entreprises comme Continental sont pleins, la production des semi-conducteurs et microprocesseurs, elle, n'est clairement pas extensible. Ou, en tout cas, pas à court terme.
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