2. Essai - Honda Hornet 600 C-ABS 2011 : Dans l'frelon, tout est bon !!
Née d'une collaboration entre le Japon et l'Italie, c'est donc presque tout naturellement que nous nous sommes rendus à Rome et surtout ses environs, pour essayer le millésime 2011 de la 600 Hornet. Présentée en novembre dernier au salon International de Milan comme une réelle nouveauté, cette Hornet en a seulement l'apparence…
Il faut dire qu'avec cette nouvelle gueule, la Hornet de l'année passée prend une véritable gifle. Il suffit de comparer deux images avec la nouvelle et l'ancienne pour s'en rendre compte. Si sa cote d'amour était en berne lors de sa dernière mise à jour, la voilà aujourd'hui plus radieuse, attractive et homogène.
Hornet un jour…
Des les premiers mètres passés à son guidon, il faut bien se l'avouer, cette moto est évidente, facile, agile… la prise en main est immédiate. Il n'y a pas de doute, c'est bien la Hornet comme nous la connaissons si bien. La position est idéale, et c'est une belle portion d'autoroute d'une quarantaine de kilomètres qui nous sert d'entrée.
Du vent, on en prend plein la quiche mais c'est normal, c'est un roadster. Élastique et discret, le quatre cylindres en ligne de la Honda prend 6 500 rotations à 130 km/h compteur (5 500 à 110 et 4 500 à 90). Tout nouveau lui aussi, il ressemble comme deux goutes d'eau à celui de la CB1000R. Comme sur sa grande sœur, si l'affichage est complet, il lui manque toujours un indicateur de rapport engagé et de la lisibilité surtout quand le soleil lui tape en pleine bille.
S'couez-moi !!
Enfin, la punition autoroutière prend fin. Inutile de vous cacher l'excitation qui me gagne à l'arrivée des nombreuses courbes et ce malgré un revêtement pour le moins «accidenté», dirons-nous… 6ième rapport, poignée en coin. La 600 Hornet repart sans hoqueter. Si la moto s'annonce toute sage sous les 8 000 tours, la puissance du quatre en ligne arrive au galop à partir de cet instant pour tracter comme une bête jusqu'à la zone rouge, à 13 000 rotations. Bien que la montée en régime soit linaire, elle a au moins le mérite d'être velue, les courbes nous sautant littéralement au casque nécessitant beaucoup de concentration pour rester dans le rythme et ne pas se faire dépouiller par la paire de fêlés qui met du gazzz devant... les fouines !!
Aussi dégradée soit-elle, la piste…. Heuuu la route, s'avale sans trop subir les imperfections du bitume permettant même de rouler sur un rythme soutenu (…) avec une bonne absorption des chocs et de la retenue sur les phases de détente. Avec ses 177 kilos à sec de notre version équipée du C-ABS, la Hornet peut aussi compter sur un freinage de premier ordre. Malgré la présence d'étrier à fixations classiques, le feeling au levier (réglable) et la puissance au niveau des mâchoires sont au rendez-vous. Si à cela vous y ajouter un système C-ABS très bien calibré mais toujours là pour rattraper un début de perte d'adhérence, vous avez toutes les chances de votre coté pour laisser sur le carreau les copains au premier freinage ou de vous faire faire les freins par un nain jaune sudiste à tête de mort… (si, ça existe !!!!)
Photos : Francesco Montero, Ula Serra
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